Des familles espagnoles saisissent l’ONU pour retrouver leurs filles séquestrées à Tindouf

Les familles espagnoles des jeunes sahraouies séquestrées optent pour l'escalade pour faire plier le Polisario et les autorités d'Alger.

Les familles espagnoles des jeunes sahraouies séquestrées optent pour l'escalade pour faire plier le Polisario et les autorités d'Alger. . DR

Revue de presseKiosque360. Trois familles espagnoles, dont les filles adoptives se retrouvent séquestrées à Tindouf, viennent de saisir l’ONU pour défendre leurs droits, ainsi que celui de quelque cinquante filles qui vivent le même calvaire.

Le 10/02/2017 à 21h11

Le Polisario, de nouveau au cœur d’une enquête à l’ONU!Trois familles espagnoles ont saisi les services de l’organisation mondiale en charge des droits de l’Homme pour dénoncer la séquestration de leurs filles adoptives, faisant partie d’un groupe d’une cinquantaine de séquestrées dans les camps de Tindouf.

L’affaire est rapportée par Assabah dans son numéro du week-end des 11 et 12 février qui se réfère à des informations émanant du forum Forsatin défendant les droits des séquestrés de Tindouf.`

Les familles espagnoles dénoncent, auprès du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’Homme, la séquestration de leurs filles adoptives depuis qu’elles ont rendu visite à leurs familles biologiques vivant à Tindouf. Ces familles ont usé de tous les moyens de négociations avec le Polisario pour les récupérer, mais en vain.

La même source explique que le Conseil de l’ONU a rapidement donné suite à la plainte et une enquête a été ouverte par les services de l’organisation qui se chargent des affaires de séquestrations et des détentions abusives.

Le Forum a également pointé du doigt la complicité entre le Polisario et les services algériens pour empêcher une cinquantaine de jeunes filles de retourner en Espagne.

Assabah souligne que ces jeunes filles sont principalement issues de familles originaires des pays soutenant le Polisario et qui les avaient adoptées toutes jeunes pour leur permettre d’échapper à l’enfer de la vie dans les camps de Tindouf. Sauf que celles qui ont rendu visite à leurs parents biologiques se sont retrouvées privées de leurs documents de voyage, empêchant leur retour vers le pays où elles vivaient. Ceci, sans parler de leurs droits les plus élémentaires qui sont totalement bafoués.

Par Fayza Senhaji
Le 10/02/2017 à 21h11