Des séparatistes attaquent deux véhicules de la Minurso à Laâyoune

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Des séparatistes de l’intérieur ont endommagé, ce mardi 14 avril au soir, deux 4X4 de la Minurso mis à disposition d’une délégation du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, en visite à Laâyoune. Révélations sur une agression que les assaillants voulaient imputer aux forces de l’ordre marocaines.

Le 14/04/2015 à 23h44

Développement extrêmement dangereux survenu ce mardi 14 avril. Il est 22 heures, à Laâyoune, quand une délégation du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme (arrivée la veille au Maroc pour une visite de quatre jours) se fait attaquer par un groupe de «frontistes» téléguidés par le Polisario, alors qu'elle se trouvait au domicile de la séparatiste Aminatou Haïdar, situé au quartier Moulay Rachid de la capitale du Sud. Les deux véhicules 4X4, prêtés par la Minurso à ladite délégation onusienne, ont subi de sérieux dommages. Selon les sources de Le360, qui ont assisté à la scène, les assaillants ont brisé les pare-brise et sérieusement endommagé les carrosseries des deux véhicules. Interrogés sur le mobile de cet acte criminel, les mêmes sources indiquent que lesdits «frontistes» voulaient, à travers cette attaque-éclair, faire croire à la délégation du Haut-commissariat que cette agression avait été perpétrée par les forces de l’ordre marocaines!

Les séparatistes avaient l’habitude de «fabriquer» des scénarii de ce genre dans le dessein de montrer le caractère prétendument «agressif» des interventions des autorités marocaines. L’on se rappelle les tristement célèbres photos d’enfants palestiniens présentées, lors des tragiques événements de Gdim Izik, fin décembre 2010, comme étant des victimes des éléments de la sécurité marocaine ! Autre mobile de cette nouvelle mise en scène (et pas des moindres) : saboter la mission du Haut-commissariat des Droits de l’Homme qui a pu constater, de visu, le calme qui prévaut chez la population des provinces du Sud marocain. A ce sujet, la délégation onusienne a pu visiter, ce mardi après-midi, l’antenne locale du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) et discuter avec plusieurs ONG locales sans que le moindre incident se produise.

Par Ziad Alami
Le 14/04/2015 à 23h44