Désespéré, le Polisario joue la provocation

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Dans son discours du trône, le roi Mohammed VI a mis les points sur les "i" en ce qui concerne l'évolution du dossier du Sahara. Les provocations du Polisario, soutenu par l'Algérie, ne se sont pas fait attendre.

Le 31/07/2013 à 17h09, mis à jour le 31/07/2013 à 20h26

Dictée par l'Algérie, la réaction du Polisario suite au discours du roi prononcé mardi à l’occasion de la fête du trône ne s'est pas fait attendre. Dans un communiqué relayé ce mercredi par l’Agence de presse officielle algérienne (APS), le Polisario ne déroge pas à sa règle de conduite. Désespéré, le mouvement joue la carte de la provocation en lançant "un appel à la communauté internationale en vue d’amener le Maroc à se conformer à la légalité internationale et à respecter les décisions de celle-ci". Pis, la république fantôme de la RASD adopte un ton mençant en invitant le Maroc "à revoir sa politique avant qu’il ne soit trop tard".

Développement régional

Rappelons que dans son discours du trône, le roi Mohammed VI a souligné que, "devant l'obstination des autres parties qui persistent à maintenir la situation en l'état, et face à leurs campagnes de mystification, le Maroc s'appliquera à poursuivre la dynamique qu'il a enclenchée au niveau interne, essentiellement pour réaliser plus de bonne gouvernance économique et sociale". Le souverain a ajouté que "la mise en oeuvre de cette dynamique se fera "à travers le modèle de développement régional que le Conseil national économique, social et environnemental s'attelle à élaborer, et dont Nous attendons la mise en oeuvre avec toute l'efficacité et tout l'engagement requis".

Le souverain est revenu également sur la dernière résolution du Conseil de sécurité qui invite toutes les parties à mobiliser tous les efforts pour parvenir à une solution politique consensuelle et réaliste. "Cette résolution met particulièrement l'accent sur la dimension régionale de ce différend et souligne la responsabilité de l'Algérie, en tant que partie concernée par ce litige, tant au niveau politique que sur le plan juridico-humanitaire touchant à la situation dégradante qui prévaut dans les camps de Tindouf", lit-on dans le discours du roi.

En ce qui concerne les droits de l'Homme, carte qu'ont tenté de jouer récemment le polisario et l'Algérie pour discréditer le Maroc, cette résolution onusienne est claire dans le sens où cette question, comme l'a rappelé le souverain dans son discours, "ne doit être abordée qu'à travers les mécanismes nationaux, notamment le Conseil national des droits de l'Homme, qui jouit d'une crédibilité internationale, et par de fortes initiatives souveraines en interaction positive avec les procédures spéciales des Nations unies".

Par Le360
Le 31/07/2013 à 17h09, mis à jour le 31/07/2013 à 20h26