Diplomatie: Le Parlement africain mène une guerre contre le Maroc

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Revue de presseKiosque360. Présidé par un diplomate algérien, le Parlement africain appelle à la fermeture des ambassades marocaines dans tous les pays du continent. Une énième manœuvre contre l’intégrité territoriale du royaume.

Le 19/10/2015 à 21h03

Le Parlement africain vient de franchir un nouveau cap en appelant, samedi dernier, à la fermeture des ambassades marocaines dans tous les pays du continent. L’instance, présidée par un diplomate algérien, relève de l’Union africaine (UA) qui mène, depuis longtemps, une guerre diplomatique sans merci contre le royaume. Mais là, les députés africains ont poussé le bouchon trop loin en s’attaquant aux représentations diplomatiques du royaume et à ses investissements dans certains pays africains.

Al Massae, qui rapporte l’information dans son édition du 20 octobre, nous apprend aussi que «les parlementaires ont réitéré leur soutien aux efforts de l’Union africaine pour ce qui est de la question du Sahara». L’UA, rappelle le quotidien, avait critiqué le Conseil de sécurité des Nations Unies suite à «son échec dans l’élargissement du mandat de la Minurso à la surveillance des droits de l’homme au Sahara ». Et, au passage, elle avait fustigé la France «qui bloque toute décision allant dans ce sens».

La nouvelle attaque du Parlement africain s’inscrit dans ce sillage. Certains membres de cette instance ne cachent pas leur volonté de durcir le ton avec le Maroc. D’ailleurs, ils mettent la pression sur les gouvernements du continent pour prendre des mesures concrètes à son encontre. Dans leur viseur, les représentations diplomatiques du royaume mais, aussi, ses investissements et ses participations dans les compétitions sportives africaines.

Dans cette configuration, le Maroc refuse que l’Union africaine joue le moindre rôle dans la résolution de la question du Sahara, et ce à cause de son impartialité et sa dépendance vis-à-vis l’Algérie qui tire les ficelles. Dans ce sens, le Maroc, anticipant les manœuvres de cette institution, avait opposé un refus catégorique à une visite du Comité africain des droits de l’homme et des peuples aux provinces du Sud. Ladite visite devait servir de base pour la préparation d’un rapport sur la question des droits humains que l’UA compte présenter lors de sa prochaine session.

Par Khalid Mesfioui
Le 19/10/2015 à 21h03