Discours royal: le régime algérien au pied du mur

MAP

Le roi Mohammed VI a vivement dénoncé, dans un discours adressé jeudi à la nation à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte, le régime algérien pour son implication directe dans le conflit du sahara marocain.

Le 07/11/2014 à 05h15

Le roi Mohammed VI a vivement dénoncé, dans un discours adressé jeudi à la nation à l'occasion du 39ème anniversaire de la Marche verte, le régime algérien pour son implication directe dans le conflit du sahara marocain, accusant Alger d'instrumentaliser notamment la question supposée des droits de l'homme dans le but de déstabiliser le royaume.

Dans un discours fort, franc et clair, le souverain a appelé le régime algérien à cesser de divulguer des contrevérités surtout quand il s'agit de véhiculer de fausses allégations concernant les ressources de la région. "Faute de faire assumer sa responsabilité à l’Algérie en tant que principale partie dans ce conflit, il n'y aura pas de solution", a souligné le souverain assurant que le Maroc croit "profondément dans la justesse" de "notre cause et le triomphe du droit et de la légitimité sur les velléités du séparatisme".

Le roi a également dénoncé les allégations véhiculées par l'Algérie et ses acolytes selon lesquelles les ressources du sud sont exploitées inégalement au préjudice des régions méridionales. Le Maroc investit sans compter dans ses provinces sahariennes. A titre d'exemple il récolte seulement un dirham en contrepartie d'un investissement de 7 dirhams. "Nous sommes dans notre Sahara et nous le resterons à vie (...) L'Autonomie est le maximum que le Maroc puisse offrir dans le cadre de la négociation pour trouver une solution définitive à ce conflit", a affirmé le roi.

S'adressant indirectement à ceux qui entravent le processus de l'ONU pour trouver une solution, le souverain a mis les points sur les I en déclarant un autre "non à la tentative de mettre sur un pied d'égalité un membre au sein des Nations-unies et un mouvement séparatiste". Le roi Mohammed VI a ainsi nommé le régime algérien qui moblise de considérables ressources fiancières dans le dossier du Sahara tout en proclamant n'agir que par principe. 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 07/11/2014 à 05h15