Document. Photo de Maghnia la Marocaine, avant son annexion à l’Algérie française

Maghnia est plus proche d'Oujda que de Tlemcen.  

Maghnia est plus proche d'Oujda que de Tlemcen.   . DR

Une ancienne photo de la ville de Maghnia postée sur les réseaux sociaux, atteste de la Marocanité de cette ville, qui fut baptisée du nom d’une sainte toujours vénérée par les tribus marocaines des Angad, notamment les Béni-Snassen.

Le 19/06/2019 à 13h16

Une preuve irréfragable vient d’être administrée à la faveur de la marocanité de Maghnia, 20 kilomètres d’Oujda, avant son annexion à l’Algérie française à la moitié du XIXè sicèle, en vertu du traité de Maghnia. Une ancienne photo postée le 17 juin courant sur Twitter, démontre, à qui veut bien voir, que cette ville, baptisée du nom d’une sainte toujours vénérée par les tribus marocaines des Angad, notamment les Béni-Snassen, fut bel et bien marocaine.

D’après les indicateurs géographiques, Maghnia est plus proche d’Oujda (20 Km) que de Tlemcen (39 Km), ou encore Oran (137 Km).

Son annexion à l’Algérie française est le prix que le Maroc paya à l’occupant pour son soutien au père de la lutte algérienne contre le colonialisme, l’émir Abdelkader (1808-1883), qui fit de l’Oriental marocain sa base de repli et d’assaut contre l’envahisseur français.

Bien sûr, Maghnia n'est que l'arbre qui cache la forêt d'anciens territoires marocains qui basculèrent dans le giron de l'Algérie française. On pense particulièrement à Tindouf, transformée par l'ancien colonel Houari Boumediene, de son vrai nom Mohamed Boukharrouba, en repaire pour la meute séparatiste du polisario. 

Par M'Hamed Hamrouch
Le 19/06/2019 à 13h16