Driss Lachgar: «Il ne faut pas mêler Benkirane à la mort de Omar Benjelloun»

Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP.

Driss Lachgar, premier secrétaire de l'USFP. . DR

Revue de presseKiosque360. Le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, a affirmé mardi dernier que le Chef de gouvernement n’avait aucun lien avec l’assassinat du leader socialiste.

Le 17/06/2016 à 22h24

Le premier secrétaire de l'Union Socialiste des Forces Populaires (USFP), Driss Lachgar, a minimisé le rôle de Abdelilah Benkirane et l’a innocenté dans l’affaire de la mort de Omar Benjelloun. «Les membres de la famille du défunt et l’avocat du parti ont insisté sur le fait que Bekirane n’a rien à avoir dans l’affaire de sa mort», a-t-il laissé entendre lors d’une réunion organisée mardi 14 juin dernier par l'Association «Le projet pour la pensée et la formation», affiliée au parti de la Rose, dont il était l’invité. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition, de ce week-end des 18 et 19 juin.

D’après le journal, Lachgar a profité de l’occasion pour déclarer également que l’annulation de plusieurs sièges d’élus appartenant à divers partis est intervenue après que le processus électoral communal et régional du 4 septembre a affiché plusieurs aberrations, preuve de la falsification des résultats de vote. C’est pour cette raison que le parti socialiste a remis en question, et bien avant le Conseil constitutionnel, la transparence des résultats. Lachgar avait même ajouté que certains partis, dont l’Istiqlal, ne vont certainement pas apprécier ses propos relatifs aux décisions du Conseil constitutionnel.

Sur un tout autre chapitre, Lachgar a affirmé que le Parti de la Justice et du Développement (PJD) qui a vu certains de ses sièges parlementaires annulés par le Conseil constitutionnel a décidé de passer outre cette décision en proposant à nouveau leur candidature. Lachgar qualifie cette situation d’absurdité politique estimant que tous les partis doivent accepter les décisions du Conseil constitutionnel car seule cette institution garantit la transparence des élections.

Par Mouna Qacimi
Le 17/06/2016 à 22h24