Dysfonctionnements: Akhchichine dans le collimateur

Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi.

Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi. . Le360

Revue de presseKiosque 360. La mise en application du principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes, fortement souligné dans le dernier discours du Trône, pourrait mettre le président du conseil de la région de Marrakech-Safi, Ahmed Akhchichine, en difficulté.

Le 06/08/2018 à 19h32

Le président du conseil de la région de Marrakech-Safi, Ahmed Akhchichine, du Parti authenticité et modernité (PAM), est sur la sellette. En effet, ce leader du Tracteur ferait partie des responsables visés par le discours royal prononcé à l‘occasion du 19ème anniversaire de l’accession du souverain au Trône.

A ce propos, le quotidien Akhbar Al Youm, qui rapporte cette information dans son édition de ce mardi 7 août, affirme que le président de la région de Marrakech-Safi et ancien ministre de l’Education nationale dans le gouvernement d’Abbas El Fassi (2007-2011), pourrait être touché par les «répliques sismiques qui suivront le dernier discours du Trône et la décision de limoger le ministre de l’Economie et des finances, Mohamed Boussaid».

A ce sujet, le quotidien évoque les rapports de l’Inspection générale des finances et ceux de la Cour des comptes, qui avaient révélé que des milliards dédiés au programme d’urgence pour sauver l’enseignement étaient partis en fumée au moment où le responsable PAMiste était aux commandes du ministère de l’Education nationale. Ce qui fait du président de la région de Marrakech-Safi un responsable éligible, en toute transparence, à la mise en application du principe de corrélation entre responsabilité et reddition des comptes.

Bien plus, la mise en application de ce principe constitutionnel sera effectuée avec des circonstances aggravantes, dictées par un accident de circulation provoqué, au cours de la semaine dernière, par sa fille au volant d’une voiture de service du parc automobile du conseil de la région qu’il préside.

C’est cette affaire, d’ailleurs, qui a fait braquer les projecteurs sur l’ancien ministre de l’Education nationale et le sort toujours inexplicable des milliards partis en fumée dans l’exécution du programme d’urgence. Cette succession d’événements auront des conséquences, laisse entendre le quotidien.

Par Mohamed Younsi
Le 06/08/2018 à 19h32