Élections 2021: "Benkirane a le droit de se présenter aux élections", explique Saâd-Eddine El Othmani

Abdelilah Benkirane et Saâd-Eddine El Othmani. 

Abdelilah Benkirane et Saâd-Eddine El Othmani.  . DR

Le secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), Saâd-Eddine El Othmani est sorti de son silence pour répondre publiquement à la question de la candidature de l’ex-numéro un, Abdelillah Benkirane, aux législatives du 8 septembre.

Le 03/08/2021 à 13h54

Le secrétariat général du PJD va examiner dans les plus brefs délais la candidature d’Abdelillah Benkirane, a expliqué Saâd-Eddine El Othmani. "C'est faux de dire que le secrétariat général est opposé à cette candidature et erroné de penser que cette candidature est encombrante", a affirmé le chef du PJD, lors du forum de l'agence Maghreb arabe presse (MAP), tenu ce mardi 3 août 2021.

Et d'ajouter que les listes des candidats pour l'ensemble de la région de Rabat-Salé "atterriront dans les deux prochains jours au secrétariat général afin de les examiner, les entériner ou les refuser".

"Si Benkirane a le droit de se présenter aux élections et le secrétariat général examinera cette proposition en toute objectivité", a-t-il assuré. Il faut rappeler que le choix des candidats du PJD pour les élections se fait au niveau local, dans chaque ville et chaque région, avant d'être confirmé par le secrétariat général. Abdelillah Benkirane a été choisi par les militants du PJD dans une des circonscriptions électorales de Salé.

Quant aux préparatifs du PJD, Saâd-Eddine El Othmani a souligné que l'agenda se base sur le bilan positif réalisé par le parti au pouvoir, ainsi que sur d'autres projections. "Un tiers de nos députés sortants (sur 125 sièges actuellement) seront renouvelés au sein de la Chambre des représentants et 18% seront reconduits comme candidats. Nous choisissons des candidats de valeur", a-t-il estimé.

A la question de savoir si l'aggravation de la pandémie ne risque pas de geler ou de retarder le processus électoral, le chef du PJD a botté en touche, affirmant que le problème ne se posait pas pour le moment. "Il n'y aura ni vaccination obligatoire, ni vote obligatoire", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 03/08/2021 à 13h54