Elections 2021: l’appel de "Bayt Al Hikma" pour une large participation

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Revue de presseKiosque360. L’association Bayt Al Hikma appelle le gouvernement et les partis politiques à accélérer la réforme électorale pour garantir un taux de participation plus élevé que les deux dernières élections post-2011.

Le 02/02/2021 à 19h54

En s’adressant au gouvernement et aux partis politiques, l’association Bayt Al Hikma appelle à l’accélération de l’adoption des lois électorales. Une mesure qui pourrait, selon l’organisme, assurer un climat politique sain et une large participation lors des prochains rendez-vous électoraux. 

Dans sa livraison du 3 février, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que les signataires de l’appel se disent convaincus de l’importance des échéances électorales à venir, à savoir les élections communales, régionales et législatives. Selon l’association, ces rendez-vous sont importants pour "la construction d’un Etat démocratique et des institutions d’Etat modernes qui reposent sur la participation, la pluralité et la bonne gouvernance."

Année électorale par excellence, 2021 est ainsi une occasion, selon l’association, de "mettre en place les bases d’une société solidaire". Objectif principal: "renforcer le choix démocratique et la mobilisation nationale pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume." 

D’après Bayt Al Hikma, le rendez-vous électoral est également l’occasion d'ancrer "les valeurs d’ouverture, de modération, de tolérance, de dialogue et de respect du genre et de la diversité au sein de la société marocaine." Des valeurs qui pourraient "mettre fin à toute forme de discrimination fondée sur le genre, la couleur, la croyance, la culture, la catégorie sociale, la langue ou le handicap", poursuit la même source. 

Alors que la scène politique compte pas moins de 30 partis politiques, Bayt Al Hikma relève que les citoyens demeurent froids et indifférents face à cette pluralité partisane. En témoignent les deux précédentes expériences gouvernementales. Pour l’organisme associatif, les deux précédents gouvernements, après l’adoption de la nouvelle Constitution en 2011, n’ont pas atteint les résultats escomptés, en dépit du nombre de promesses faites aux citoyens avant les élections. 

Selon Bayt Al Hikma, les deux dernières expériences gouvernementales renforcent la position des abstentionnistes. Ce qui fait dire à l’association que "nous sommes face à un véritable revers, qui ne peut être résolu qu’en travaillant ensemble pour regagner la confiance des citoyens envers l’action partisane et politique".

Par Khalil Rachdi
Le 02/02/2021 à 19h54