Élections 2021: les parlementaires, de père en fils, sont de retour dans l'Hémicycle

Abdelmajid El Fassi.

Abdelmajid El Fassi. . DR

Revue de presseKiosque360. Certains fils et fille de chefs de partis politiques ont réussi à se faufiler entre les rangs des vieux routiers de la politique pour décrocher des sièges au Parlement.

Le 09/09/2021 à 21h46

Plusieurs fils et filles de chefs de partis politiques ont réussi à décrocher des sièges aux législatives pour remplacer leurs ascendants au Parlement.

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du vendredi 10 septembre, que malgré la polémique qu’a toujours suscitée ce legs familial, ces candidats ne sont aucunement des novices. Bien au contraire, la plupart d’entre eux répondaient aux critères instaurés par les partis politiques dans le choix de leurs candidats. D’autant plus que ces jeunes, qui ont brillé par leur participation dans l’action politique et partisane, ont autant le droit de se présenter aux élections que les autres militants.

D’ailleurs, une lecture des résultats des législatives montre que les fils des leaders politiques ont obtenu des sièges parlementaires avec un nombre de voix respectable, comme Hassan Lachgar, qui s’est imposé dans la circonscription de Rabat Chellah. Le fils du premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, n’est pas un néophyte en la matière puisqu’il a fait toutes ses classes de militantisme au sein du parti socialiste. D’ailleurs, la compétence et l’expérience de cet ingénieur lui ont permis de bénéficier de la confiance du ministre de la Justice sortant qui l’avait nommé chef de son cabinet.

Le quotidien Assabah rapporte qu’Abdelmajid El Fassi, le fils de l’ex-premier ministre istiqlalien, Abbas El Fassi, a, lui aussi, obtenu un siège parlementaire dans la circonscription de Fès nord. Selon les premiers résultats, El Fassi junior est arrivé troisième sur les quatre sièges pourvus dans cette circonscription en obtenant 7.860 voix.

Dans la province de Boulemane, c’est Hassan Laenser, le fis du patron du MP Mohand Laenser, qui a réussi à rempiler après avoir été parlementaire pendant la mandature écoulée. Il a ainsi réussi à maintenir la position des Harakis dans la province de Boulemane et d’Immouzer Marmoucha d’où est originaire son père. Ce qui n’était pas une sinécure quand on sait que le PPS et, surtout le RNI, ont pesé de tout leur poids pour déloger les Harakis de leur bastion.

Enfin Rim, la fille de Hamid Chabat, qui était tête de liste régionale sous les couleurs du Front des forces démocratiques (FFD), a réussi à assurer son siège au Parlement.

Par Hassan Benadad
Le 09/09/2021 à 21h46