Élections 2021: voici les grands perdants du scrutin du 8 septembre

On connaît désormais les grands gagnants du scrutin législatif du 8 septembre, remporté par le Rassemblement national des indépendants (RNI). On connaît également les grands perdants de cette élection, et à leur tête, le chef du gouvernement sortant et secrétaire général du parti de la Justice et du développement (PJD), Saâd-Eddine El Othmani, arrivé cinquième dans la circonscription dite de la mort, Rabat-Océan.

A l’image du leader du parti de la lampe, plusieurs figures du paysage politique national lors de ces dix dernières années, notamment au sein de la formation à référentiel islamiste, n’ont pas réussi à s’imposer dans leurs circonscriptions lors du scrutin du 8 septembre. Dans sa livraison du 10 septembre, Al Ahdath Al Maghribia liste les grands perdants de cette journée électorale.

Au niveau de Casablanca, le maire sortant, Abdelaziz El Omari, estampillé PJD, n’a pas réussi à remporter un siège parlementaire dans la circonscription d’Ain Chock, les trois sièges prévus étant dévolus respectivement au RNI, au parti de l’Istiqlal (PI) et au parti Authenticité et modernité (PAM). Le maire-adjoint de la métropole et président de l’arrondissement Anfa, Abdessamad Haiker, a essuyé, lui aussi, un échec dans la circonscription Anfa.

Idem pour l’ancien ministre et actuel membre du secrétariat général du PJD, Mustapha Khalfi, qui a perdu la course à l'hémicycle dans la circonscription Sidi Belyout. A Tiznit, le ministre sortant de l’Emploi et figure de la jeunesse PJD, Mohamed Amekraz, n’est pas parvenu à remporter un siège à la Chambre des représentants. Dans cette circonscription de la région Souss-Massa, le secrétaire général de la Chabiba du PJD est classé cinquième, derrière les candidats du RNI, du PI, du parti du Progrès et du socialisme (PPS) et de l'Union socialiste des forces populaires (USFP).

La débâcle du PJD s’est également manifestée dans les deux circonscriptions de Fès, où les candidats du parti n’ont réussi à obtenir aucun siège, notamment l’ex-ministre et président du Conseil national de la formation, Driss Azami Idriss. Ce dernier, et trois autres élus PJD, représentait le parti à la Chambre des représentants lors du dernier mandat législatif.

A Rabat, tous les yeux étaient rivés sur la circonscription dite de la mort, Rabat-Océan, marquée par la candidature du chef du gouvernement sortant, Saâd-Eddine El Othmani et celle du secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah. A la surprise générale, ces deux figures du paysage politique national n’ont pas réussi à remporter un siège à l’hémicycle.