Élections partielles à Al Hoceïma: quatre candidats en lice, la campagne bat son plein

Une électrice glisse son bulletin de vote dans l'urne et s'acquitte de son devoir électoral, lors des scrutins législatifs, régionaux et municipaux du 8 septembre 2021, à l'école Abderrahmane Anegay, dans le centre-ville de Tanger.

Une électrice glisse son bulletin de vote dans l'urne et s'acquitte de son devoir électoral, lors des scrutins législatifs, régionaux et municipaux du 8 septembre 2021, à l'école Abderrahmane Anegay, dans le centre-ville de Tanger. . Said Kadry / Le360

La campagne électorale pour l’attribution, jeudi 21 juillet 2022, des sièges vacants dans la circonscription d’Al Hoceïma bat son plein. Quatre candidats, représentant l’Istiqlal, le PAM, le Mouvement populaire et le RNI se disputent autant de sièges de députés.

Le 18/07/2022 à 17h23

A trois jours du scrutin de jeudi prochain et à deux jours de la fin (mercredi à minuit) de la campagne électorale, les meetings des différents candidats, en particulier Noureddine Mediane (Istiqlal), Boutahar El Boutahri (Rassemblement national des indépendants), Mohamed El Hammouti (Parti authenticité et modernité) et Mohamed Laaraj (Mouvement populaire) se sont intensifiés. A tel point que ces candidats ont fait appel à leurs dirigeants politiques pour un appui sur place.

Les secrétaires généraux de l’Istiqlal, du PAM et du MP s’apprêtent, en effet, à se rendre dans cette circonscription mardi et mercredi. Nizar Baraka, secrétaire général de l’Istiqlal, présidera ainsi mardi une rencontre à Al Hoceima alors que le chef du PAM, Abdellatif Ouahbi, est attendu le même jour dans cette ville.

Driss Lachgar, patron de l’USFP y a déjà fait un passage alors que le numéro 1 du parti islamiste du PJD, Abdelillah Benkirane a appelé ses militants d’Al Hoceima à «ne pas voter» pour la majorité. Samedi, lors d’une réunion du bureau politique du PJD, Benkirane a demandé un «vote sanction».

Les quatre candidats (Istiqlal, MP, RNI, PAM) ont vu leurs sièges invalidés en juin dernier par la Cour constitutionnelle en raison de nombreuses irrégularités liées, entre autres, au non-respect du protocole sanitaire contre le Covid-19 lors des élections du 8 septembre 2021. Ils veulent ainsi reconquérir leurs sièges perdus.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 18/07/2022 à 17h23