Enseignants: nouveau round de négociations entre Benmoussa et les syndicats

Des enseignants contractuels en pleine manifestation, brandissent banderoles et pancartes. 

Des enseignants contractuels en pleine manifestation, brandissent banderoles et pancartes.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le dialogue social entre le ministère de l’Éducation nationale et les syndicats reprend le mercredi 9 mars alors que les enseignants cadres font grève pour réclamer l’abandon du système de contractualisation. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Ahdath Al Maghribia.

Le 02/03/2022 à 22h57

La troisième round du dialogue social entre le ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, et les syndicats les plus représentatifs aura lieu le mercredi 9 mars. Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du jeudi 3 mars, que les deux parties s’attelleront à trouver des solutions aux problèmes en suspens et à achever les discussions sur le statut unifié des fonctionnaires de ce département. Cette reprise de dialogue est toutefois entachée par le refus, par les enseignants cadres des académies, des dialogues marathoniens et par la grève qu’ils ont entamée le 28 février et qui devait se poursuivre jusqu’au 6 mars.

Toujours attachés à l’abandon du système de contractualisation, ces enseignants prévoient aussi des marches à Rabat ainsi que des mouvements de protestation aux niveaux régional et provincial. Des sources syndicales indiquent que lors des précédentes rencontres avec le ministre, les centrales ont réclamé l’institutionnalisation et la mise en place d’un calendrier du dialogue social. Une doléance que le ministère n’a pas pris en compte, causant ainsi un retard dans la mise en application de plusieurs décrets, alors que la fin de la saison scolaire approche à grands pas.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que les syndicats ont demandé au ministre Benmoussa de procéder à la réhabilitation de l’école marocaine par une requalification à tous les niveaux. Ils lui ont demandé, en outre, de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, un nouveau statut équitable et unifié qui réponde aux revendications catégorielles des fonctionnaires de ce ministère. Un statut, soulignent les centrales syndicales, qui comblera les lacunes des systèmes précédents et qui mettra fin à la tension que vit le secteur de l’enseignement et de la formation.

Il faut rappeler que les derniers rounds de dialogue social ont été ponctués par le règlement de plusieurs dossiers en suspens concernant quatre catégories d’enseignants.

Par Hassan Benadad
Le 02/03/2022 à 22h57