Espagne: avortement d’un projet de reconnaissance de la RASD

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Revue de presseKiosque360. La Commission des Affaires étrangères au Sénat espagnol vient de rejeter un projet de reconnaissance de la fantomatique «RASD». Ce projet, soutenu par les ennemis de l’intégrité territoriale du Maroc, visait à discréditer la victoire diplomatique du Maroc à l'UA.

Le 09/02/2017 à 21h04

Ce n'est pas une première. Chaque fois que le Maroc réalise des exploits diplomatiques, l’Algérie et les séparatistes du Polisario montent au créneau et manoeuvrent pour souiller la victoire de Rabat.Ainsi, juste après le retour triomphal du Maroc à l’Union africaine (UA), des alliés de l’Algérie et du Polisario, notamment des voix de la gauche radicale, ont déposé un projet de reconnaissance de la fantomatique «RASD» auprès du Sénat espagnol, histoire de gâcher la victoire diplomatique sanctionnée par le retour du Maroc à sa famille africaine.

Le fameux projet a été déposé par des conseillers du parti de la gauche républicaine de Catalogne. Transféré devant la Commission des Affaires étrangères, ledit projet a été rejeté. Il n’a, en effet, jamais bénéficié que des voix de ceux qui l’ont déposé, en plus de celles de PODEMOS, tandis que le parti populaire (PP), majoritaire à la Chambre haute, a voté contre. Le Parti socialise, quant à lui, s’est abstenu.Un autre coup dur, donc, pour les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume, conclut le quotidien Akhbar Al Yaoum qui rapporte l’information dans son édition de ce vendredi 10 février.

Dans une déclaration au quotidien, Bernabé Lopez Garcia, professeur d’Histoire contemporaine de l’Islam à l’Université autonome de Madrid et spécialiste dans les affaires maghrébines, a indiqué que le projet en question n’avait aucune importance, puisque PODEMOS et ceux qui naviguent autour de lui n’ont pas de poids politique en Espagne. «Ils ne pourront jamais arriver au pouvoir», a-t-il affirmé avant de préciser qu’il ne s’agiaasit là que «d’une manœuvre démagogique en vue de séduire les plus radicaux de leurs bases».

Par Mohamed Younsi
Le 09/02/2017 à 21h04