Felipe González: pour le Sahara, le plan d’autonomie est la «seule» sortie possible du conflit

Felipe Gonzalez, ancien président du gouvernement espagnol.

Felipe Gonzalez, ancien président du gouvernement espagnol. . DR

Ancien président du gouvernement espagnol, Felipe González apporte à son tour son plein soutien à la nouvelle position de son pays reconnaissant le plan pour l’autonomie comme seule option «viable» pour régler définitivement le dossier du Sahara.

Le 23/03/2022 à 13h49

Et de deux (mis à part le son de cloche discordant de Jose Maria Aznar). Après celle de José Luis Rodríguez Zapatero, une nouvelle voix, apportant soutien et appui à la nouvelle position du gouvernement espagnol, reconnaissant le plan d'autonomie que le Royaume propose comme seule sortie possible du conflit, vient de se prononcer. C'est celle de Felipe González, ancien chef du gouvernement ibérique et fin connaisseur du dossier.

Dans des déclarations rapportées ce mercredi 23 mars par l’agence officielle espagnole EFE, Felipe González a affirmé que le plan marocain d’autonomie était la «seule proposition» qui offre «une sortie négociée du conflit». Une option qualifié de «viable» et «dans le cadre des Nations unies», où elle a été présentée par le Maroc dès 2007.

Se disant dans l’attente de plus d’explications de la part du gouvernement de son pays, Felipe González a néanmoins bien choisi son camp.

Le plan pour l'autonomie du Maroc est «la seule proposition déjà entre les mains des Nations Unies et offrant une solution viable» à la question du Sahara, a-t-il insisté.

Passée aux oubliettes du logiciel des Nations Unies, l’option d’un référendum d’auto-détermination à laquelle s’accrochent l’Algérie et le Polisario a ainsi été écartée d’un revers de la main par l’ancien numéro Un de l’exécutif espagnol. En cause, la «difficulté» de recenser correctement les populations à même d’y prendre part.

Une «difficulté», précise-t-il, «dont on ne tient jamais compte» et un choix de population «qui n’a jamais été clair», le dernier recensement remontant au temps de Franco, et faisant état de 80.000 chefs de famille, sans nulle autre précision. Moralité, et sur ce volet: circulez, il n’y a (vraiment) rien à voir.

Par Tarik Qattab
Le 23/03/2022 à 13h49