Gestion des déchets ménagers: Laftit en colère contre les élus de Casablanca

Le360

Revue de presseKiosque360. Pourtant confiée à deux sociétés, la gestion des déchets ménagers de Casablanca laisse toujours à désirer et a provoqué la colère du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.

Le 15/01/2020 à 18h46

Le secteur de la collecte des déchets ménagers de Casablanca trouve du mal à démarrer alors même qu'il a été confié, dans le cadre de la gestion déléguée, à Averda et Derichebourg, les deux entreprises qui ont remporté l’appel d’offres de la collecte des déchets ménagers et du nettoiement de la ville. Une situation qui a provoqué la colère du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, qui a rappelé à l’ordre les élus de la métropole, rapporte le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 16 janvier. Une réunion a ainsi été tenue, mardi, au siège de la wilaya de Casablanca, en présence du maire de la ville, des gouverneurs des préfectures, des présidents d’arrondissement, des responsables des deux entreprises concernées et du directeur de la société de développement local (SDL), Casablanca Environnement, qui chapeaute ce pôle dont l’investissement annuel dépasse les 890 millions de dirhams.

Lors de cette réunion, le wali de Casablanca a fait part aux élus du mécontentement de la tutelle, appelant les responsables des deux entreprises délégataires à agir. Le wali, visiblement en colère, a exigé des actes et non du «bla-bla», précisent les sources du quotidien. Quant aux responsables des deux entreprises, ils ont affirmé que l’installation de leur structure était presque achevée, puisque l’approvisionnement en containers a été bouclé, avec l’arrivée de 28.000 containers contre 4.500 auparavant. En ce qui concerne les engins, les machines et les autres installations, le processus est à 90%, ont précisé les responsables des deux entreprises, qui prendront en charge le secteur durant une durée de sept ans.

Lors de la rencontre, la société Derichebourg s’est engagée à livrer les matériels aux arrondissements à partir de ce mercredi. Averda lui emboîtera le pas vers la fin de ce mois. Cependant, fait remarquer le quotidien, les deux entreprises n’ont pas encore obtenu l’autorisation pour le lancement du système informatique qui doit être livré par l’Agence national de réglemention des télécommunications (ANRT).

Par Mohamed Younsi
Le 15/01/2020 à 18h46