Istiqlal: le blocage de Nizar Baraka

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Revue de presseKiosque360. Trois mois après la tenue de son congrès national, le PI n'arrive toujours pas à désigner le président de son Conseil national, ni à dispatcher les responsabilités au sein de sa direction. Explications.

Le 21/12/2017 à 20h16

Trois mois après le 17e congrès national de l'Istiqlal, qui a permis de tourner la page de Hamid Chabat et l'arrivée à la direction de Nizar Baraka, le parti peine à élire un président pour son Conseil national (parlement du parti). C'est ce que rapporte Al Akhbar, dans son édition de ce vendredi 22 décembre.

Le journal affirme que la direction du parti n'arrive pas à trancher concernant ce poste, le deuxième par ordre d'importance après celui de secrétaire général. Et ce ne sont pas les prétendants qui manquent à en croire la publication: Hamdi Ould Errachid, le puissant notable sahraoui qui a été l'homme à tout faire lors du dernier congrès, Noureddine Moudiane, le célèbre député rifain et président du dernier congrès, mais aussi Rahhal Mekkaoui, membre de la direction et ex-SG du ministère de la Santé sous Yasmina Baddou.

Pour ne rien arranger, un ancien ministre dispute ce poste aux trois noms précités. Il s'agit de Abdessamad Qaiouh.

D'un autre côté, souligne Al Akhbar, le Comité exécutif n'a pas encore réparti les missions entre ses membres comme cela devrait être le cas juste après la tenue du 17e congrès.

Mais le journal rectifie en citant un responsable du parti de la Balance qui affirme que les missions ont été réparties entre les membres du Comité exécutif à raison de 90%. Et que le 11 janvier prochain sera l'occasion d'un nouveau départ pour le parti de Nizar Baraka qui lancera à cette date de nouveaux chantiers de réorganisation. Les nouveautés porteraient, entre autres, sur le corps des inspecteurs du parti et ses structures aux niveaux local, provincial et régional. 

Par Moncef El Fassi
Le 21/12/2017 à 20h16