Jeunesse et Sports: le gouvernement met fin à la procédure de recrutement de hauts cadres

Lahcen Sekkouri, ministre de la Jeunesse et des Sports.

Lahcen Sekkouri, ministre de la Jeunesse et des Sports. . Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Les vices de procédure et l'opacité qui a marqué la sélection des candidats ont conduit le gouvernement à arrêter le processus de recrutement au sein du ministère des Sports. Un camouflet pour le ministère qui n’arrive pas à pourvoir les postes vacants, et ce depuis plusieurs mois.

Le 20/01/2016 à 00h19

Le processus de nomination des hauts cadres du ministère de la Jeunesse et des sports n’est pas près de prendre fin. Et pour cause. La sélection des candidats a connu plusieurs dysfonctionnements. Selon Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition du 20 janvier, le gouvernement a mis en stand-by l’opération de recrutement suite à des vices de procédure dans la sélection des candidats.Du coup, les postes de secrétaire général du ministère, de directeur de l’Institut national de la formation des cadres (INFC) ou encore celui de directeur de la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (Sonarges) resteront vacants jusqu’à nouvel ordre.

Selon le journal, Lahcen Sekkouri, ministre de tutelle, n’a donné aucune explication quant aux déboires de son département qui n’arrive pas à mener à bien cette opération. Le directeur de la communication du ministère a même déclaré que «tout se passait d’une manière normale»!Pourtant, poursuit le quotidien, le gouvernement a constaté de graves irrégularités dans le processus de sélection des candidats. Ainsi, pour le poste de directeur de l’INFC, le classement des noms proposés par la commission technique a connu un chamboulement inexpliqué. Le dernier de la liste, Mohamed Boucetta, doyen de la faculté de Droit de Kénitra, s’est ainsi, soudain, retrouvé premier au classement à la place d'Abderrazak Akkari, chef de service au ministère.

Pour ce qui est du poste de SG du ministère, vacant depuis plus de six mois après le limogeage de Karim Akki, c'est encore une autre paire de manches. La commission de sélection a proposé trois candidats: Rachid Maaninou (ancien inspecteur général du ministère), Brahim Belghiti Alaoui, (ancien directeur de l’INFC) et le DRH du ministère des Affaires étrangères. Mais le Secrétariat général du gouvernement a opposé un niet catégorique à cette liste. Motif: un vice de procédure qui a entaché la constitution de la commission.A noter que c’est la deuxième fois que le département de Lahcen Sekkouri échoue dans la présentation d’une liste de candidats pour pourvoir les postes vacants.

Par Ahmed Adoua
Le 20/01/2016 à 00h19