Karima Bennoune, une agitatrice anti-Maroc au cœur du système onusien

Karima Bennoune.

Karima Bennoune. . DR

Elle est Algéro-américaine, et pas peu fière de servir son pays natal. Karima Bennoune, surtout connue pour son hostilité épidermique envers le Maroc, vient d’être nommée Président-Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU. Anormal.

Le 22/01/2019 à 20h06

Karima Bennoune ne rate aucune occasion de tirer sur le Maroc, que ce soit depuis sa tribune dans l’ONG américaine –du reste peu amène à l’égard du Royaume- Freedom Now ou, déjà, depuis le poste qu’elle occupait depuis 2015 en tant que Rapporteure spéciale dans le domaine des droits culturels.

Ses combats de prédilection: des procès ayant eu lieu au Maroc et des personnes plus ou moins connues pour leur acharnement envers les institutions du royaume.

Le fait est qu’aujourd’hui, Karima Bennoune a désormais été nommée Président-Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire de l’ONU, alors que son terrain de chasse de prédilection, elle le tourne quasi-exclusivement vers une cible qu’elle privilégie: le Maroc.

Et ses alibis, qu’elle a soigneusement choisis, ne sont autres que certains activistes sahraouis et quelques agitateurs, pourtant déjà jugés et condamnés dans des affaires relevant du droit commun, et nullement pour leurs opinions ou les idées qu’ils défendent, aussi présentables soient-elles.

Karima Bennoune a d’ailleurs déjà brillé sur ce registre, et tout particulièrement dans deux dossiers aussi particuliers que spectaculaire.

Au cas de Mohamed Banbari est venu récemment s’ajouter celui de Taoufiq Bouachrine. Le premier est impliqué dans rien de moins que des événements ayant entraîné le décès de neuf personnes à Dakhla et a été condamné à 6 ans de prison, l’autre, directeur d’une célèbre publication casablancaise, dans de sombres affaires de viols, de violences et de traite en série d’être humains et doit, de ce fait, purger une peine de 12 ans d’emprisonnement ferme. 

Mais l’Algéro-américaine Karima Bennoune n’a cure de tout cela.

Elle y voit, quant à elle, des «détentions arbitraires» et ne cesse de plaider la cause de ces deux «victimes».

Jouant sur sa double-casquette, celle de Freedom Now et de l’ONU, elle a allègrement fait office de facteur entre ces deux institutions puisque, au sein cette ONG américaine farouchement hostile au Maroc, Karima Bennoune était en charge de la rédaction des plaintes adressées aux mécanismes onusiens, contre le Maroc, sur ces deux dossiers précis.

Un petit rappel des faits s’impose.

Mohamed Banbari purge, depuis le 27 août 2015, une peine de 6 ans de prison pour son implication dans des événements survenus à Dakhla, qui datent de septembre 2011, et qui avaient causé le décès de 9 personnes, dont 2 agents de la force publique. Avec ses complices, Mohamed Banbari avait attaqué des personnes issues du nord du pays, à l’aide d’armes blanches, ou, pire encore, en les écrasant au volant de véhicules tout-terrain.

Taoufiq Bouachrine, quant à lui, avait été le prospère directeur de la publication du quotidien arabophone Akhbar Al Yaoum. Il a été condamné à 12 ans de prison, dans la nuit du 9 au 10 novembre 2018, à l’issue de huit mois de procès totalisant 74 séances au tribunal.

Les chefs d’accusation de Taoufiq Bouachrine étaient lourds: le journaliste était poursuivi pour «traite d’êtres humains, par l’exploitation d’une situation de vulnérabilité ou de besoin et le recours à l’abus d’autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d’exploitation sexuelle, ou le recours à d’autres formes de contrainte, commis à l’encontre de deux personnes en réunion, d’attentat à la pudeur avec violence et viol et tentative de viol».

Ce directeur d’un quotidien casablancais a également été jugé pour des délits de «harcèlement sexuel, de recrutement d’individus en vue de la prostitution dont une femme enceinte, de l’usage de moyens qui permettent de photographier, de filmer ou d'enregistrer ces actes. Lesquels actes auraient été commis sur 8 victimes qui ont été filmées à l’aide de séquences vidéo, d’environ 50 films enregistrés sur CD et support numérique».

Mais de tout cela, Karima Bennoune fait bien peu de cas. Pourtant, ces faits existent, mais ce qu’elle en fait, c’est là une autre affaire…

Cette Algéro-américaine, désormais très influente auprès d’une instance onusienne, accorde, en effet, bien peu d'importance à ces faits pourtant prouvés.

Mohamed Banbari, bien loin du crime de sang dont il s’est effectivement rendu coupable, est ainsi présenté par ses soins comme un journaliste, arrêté, jugé et arbitrairement condamné en raison de ses activités.

Quant à Bouachrine, il est présenté comme un «critique» du gouvernement, injustement condamné alors qu’il a toujours nié les charges retenues contre lui et alors que de nombreux doutes entourent le verdict.

Le parti-pris flagrant de Karima Bennoune est ainsi révélé au grand jour, sa partialité flagrante et son hostilité tant envers la Justice marocaine que des institutions régissant le pays, affichées.

Au mépris total de neuf personnes mortes sous la violence de Mohamed Banbari et de ses complices, ainsi que de femmes, victimes d’un prédateur sexuel, d’un violeur en série qui avait profité de leur vulnérabilité pour donner libre cours à ses fantasmes les plus inhumains.

De fait, Karima Bennoune ne fait rien d’autre qu’insulter la mémoire de morts et de bafouer la dignité de victimes, du reste marquées à vie.

Mais connaître Karima Bennoune, Algéro-américaine ouvertement fière de servir les intérêts de son pays natal, c’est saisir ses motivations réelles et comprendre son acharnement sur ces sujets.

Née et ayant grandi en Algérie, cette femme a certes effectué une partie de ses études et, surtout, sa carrière aux Etats-Unis.

Elle n’en est pas moins restée attachée à son Algérie natale.

Ce qui est triste, c’est que cet attachement n’est pas identitaire, mais le résultat d’un agenda calculé.

C’est en servant celui du régime algérien actuel et de son protégé, le front séparatiste Polisario, qu’elle rend honneur à ses origines.

Faux calcul.

Par Tarik Qattab
Le 22/01/2019 à 20h06