La classe politique met à nu les aberrations d'Amnesty International

DR

Les milieux politiques ont une nouvelle fois sommé l'ONG Amnesty International (AI) de fournir une preuve des accusations qu'elle porte à l'encontre du Maroc sur l'utilisation d'un puissant système d'espionnage téléphonique pour surveiller des journalistes.

Le 10/10/2020 à 17h25

"Plusieurs semaines après ses graves accusations, AI a montré à ce jour son incapacité à convaincre ou à fournir des excuses au Maroc", a affirmé ce week-end une source proche du gouvernement dans une déclaration pour Le360.

L'ensemble des partis politiques, qu'ils soient de gauche, de la droite, de l'opposition ou de la majorité ont eux aussi partagé cet avis.

"L'arroseur arrosé", a-t-on indiqué avant de dénoncer une récente sortie médiatique, dont Amnesty International "a le secret" via un texte intitulé "When is targeted surveillance wrong?" et sciemment placé dans la catégorie "campagnes"de son site web, dans le seul but de porter atteinte à la réputation du Maroc.

Sans lâcher prise et sans apporter la moindre preuve, l'ONG multiplie les bavures. Les sources politiques observent que si AI s'est lancé une nouvelle fois dans la dérive en affirmant que "pas moins de huit pays figurent dans la ligne de mire d’Amnesty International, dont bien évidement le Maroc, c'est la preuve que cette ONG est restée fidèle à sa sélectivité coupable servant son agenda occulte".

Et comme à l’accoutumée, la même sauce est servie aux lecteurs dans un style insipide, tronqué et sans fard, ou s’amoncèlent pêle-mêle "des accusations et des allégations récurrentes, non fondées et sans preuves tangibles".

Les milieux politiques ne s'étonnent pas de cette litanie devenue habituelle, à la seule différence, souligne-t-on, "qu’AI fait l’impasse cette fois sur le cas Omar Radi, qu’elle a soutenu, mais qu’elle choisit de ne pas citer et de délaisser, peut-être le temps d’un texte de propagande".

"Pourquoi ce silence?", se sont interrogées les mêmes sources. La carte Omar Radi "a-t-elle perdu de son éclat? Ne sert-elle plus l’agenda obscur d’AI?". "Serait-ce [dû à] la multiplicité et [à] la gravité des accusations dont fait l’objet Omar Radi, a fortiori, pour viol et agression sexuelle?"

Nos sources se demandent également si à travers ce silence, l'ONG ne cherche pas à cacher son "tort d’avoir colporté des accusations sans apporter les preuves que le Maroc a instamment demandé à cette ONG de produire et que cette dernière n’a pu fournir jusqu’à ce jour".

L'ONG ayant de multiples agendas, a-t-elle choisi de tempérer sur le front de ses attaques au Maroc alors qu’elle s’empêtre dans des démêlées avec d’autres pays? Comme en Inde où ses bureaux ont été fermés. L'Inde a précisé qu'elle n'autorisait pas "l'ingérence dans les débats politiques nationaux par des entités financées par des dons étrangers", en soulignant que d'importantes sommes d'argent en provenance du Royaume-Uni avaient été envoyées à Amnesty-Inde, sans l'approbation des autorités compétentes et en enfreignant la loi indienne sur les contributions étrangères.

La vraie raison d’AI de passer pour une fois sous silence le cas Omar Radi se trouve donc ailleurs, ont martelé les sources marocaines, désignant "tout bonnement, l’incapacité de cette ONG à produire les preuves de ses allégations". Et de conclure sur l’amer constat que "cette ONG, qui cultive le goût et la culture du secret et des financements opaques, a trahi les principes qu’elle prétend elle-même défendre et a dévoyé l’idéal de ses fondateurs".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 10/10/2020 à 17h25