La résolution 2218 met Alger dans le désarroi total

 Ramtane Lamamra, le plus marocophobe des diplomates algériens.

 Ramtane Lamamra, le plus marocophobe des diplomates algériens. . DR

Revue de presseKiosque360. L’Algérie a reçu de la part du Conseil de sécurité un appel clair pour «adhérer avec détermination» aux efforts visant à trouver une issue politique au conflit du Sahara, lui demandant par la même occasion d’autoriser le recensement de la population séquestrée sur son sol à Tindouf.

Le 30/04/2015 à 09h55

La résolution votée mardi 28 avril à l’unanimité des quinze membres du Conseil de sécurité a battu en brèche toutes les manœuvres dilatoires orchestrées par Alger afin d’entraver toute issue politique au conflit artificiel créé autour du Sahara marocain. «Alger est appelée à s’inscrire clairement dans les efforts déployés, depuis 2006, pour négocier une solution politique au conflit du Sahara», relève Assabah, dans son édition de ce jeudi 30 avril.

En appelant Alger à prendre fait et cause pour le processus politique engagé en 2007 à Manhasset, à New-York, le Conseil de sécurité replace le débat dans sa trajectoire initiale et barre la route devant les manouvres orchestrées par le voisin de l’Est, depuis 2008, pour noyer ce même débat dans des élucubrations humanitaristes à n’en plus finir.

La résolution 2218 mentionne d’ailleurs, sans ambages, les efforts indéniables effectués par le Maroc pour promouvoir et protéger les Droits de l’Homme sur tout son territoire, et dans ses provinces sahariennes en particulier, via les antennes locales du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH), à Laâyoune et à Dakhla, souligne Assabah, qui se fait l’écho de l’appel lancé par le CS aux pays de la région de «coopérer pleinement avec l’organisation des Nations Unies» et de «s’engager avec détermination » afin de sortir le processus politique de l’impasse.

La même source revient sur l’appui clair et ferme apporté par l’ambassadeur représentant permanent de la France, François Delattre, à l’Initiative marocaine d’octroyer un statut d’autonomie au Sahara, estimant que celui-ci offre une borne de négociation pour trouver une issue à ce conflit quarantenaire.

Autre acquis, et pas des moindres : la résolution 2218 exige clairement d’Alger d’autoriser le recensement de la population sahraouie séquestrée, sachant que cette dernière s’est toujours dérobée à ses responsabilités empêchant la communauté internationale de déterminer le nombre réel des Sahraouis séquestrés et, du coup, identifier leurs vrais besoins en aides humanitaires.

Par Ziad Alami
Le 30/04/2015 à 09h55