L'affaire Afailal divise le PJD

Charafat Afailal, ex-secrétaire d'Etat chargée de l'Eau.

Charafat Afailal, ex-secrétaire d'Etat chargée de l'Eau. . DR

Revue de presseKiosque360. L’affaire de la suppression du Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau, qui a entraîné le «limogeage» de Charafat Afailal, membre du bureau politique du PPS, divise le PJD en deux clans qui présenteront et défendront leurs arguments le 15 septembre. Les détails.

Le 05/09/2018 à 18h49

L’affaire de la suppression du Secrétariat d’Etat chargé de l'Eau auprès du ministère de l’Equipement, du transport et de la logistique, qui a entraîné le limogeage de Charafat Afailal, continue de faire polémique. En effet, la suppression du poste, décidée sans que le parti du Progrès et du socialisme (PPS), qui gérait le secteur, n'en ait été informé au préalable, n'a pas fini de créer des tensions entre le PJD et le PPS. Le PJD lui-même, affirme le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 6 septembre, se trouve divisé en deux clans. Selon le quotidien, le premier clan soutient la décision du chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, de «liquider» le Secrétariat d’Etat en question, justifiant cette approche par «les dysfonctionnements qui entachaient et entravaient la bonne marche de ce département et les relations tendues qu’avait la concernée avec son supérieur, qui chapeautait le ministère». Toutefois, cette approche n’est pas partagée par le second clan. En effet, ce dernier critique la décision du chef du gouvernement qu’il considère «non justifiée» et qui constitue un «coup de poignard dans le dos» d’un allié stratégique, le parti du Progrès et du socialisme, qui n’avait pas été avisé de cette affaire.

Les arguments de chaque clan seront rendus publics lors de la prochaine session extraordinaire du Conseil national du PJD, prévue le samedi 15 septembre. Ainsi, chaque clan tentera de défendre sa vision des choses. Ces débats du «parlement» seront particulièrement suivis par les camarades de Charafat Afailal qui aborderont, à leur tour, cette même affaire le samedi suivant, soit le 22 septembre. Quoi qu’il en soit, si l’alliance entre les deux partis risque d'être remise en question et critiquée des deux côtés, elle n'en sera pas rompue pour autant. Considérations politiques obligent.

Par Mohamed Younsi
Le 05/09/2018 à 18h49