L’Algérie peut s'écrouler, Lamamra continue de vadrouiller à l’étranger pour soutenir le polisario

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, triste symbole d'une hostilité anti-marocaine gratuite.

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, triste symbole d'une hostilité anti-marocaine gratuite. . dr

Alors que l’Algérie est au bord de l'explosion, que le Premier ministre n'arrive pas à nommer un gouvernement, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, tout juste rentré de Genève, reprend ses pérégrinations à Pretoria pour défendre l’entité «rasd». Décryptage.

Le 25/03/2019 à 17h45

La situation en Algérie est tout sauf normale. L’Etat, ou ce qu’il en reste, peut, qu’à Dieu ne plaise, s’effondrer à tout moment, le régime regarde ailleurs quand il s'agit de contrer l'intégrité territoriale du Maroc… A la vacance chronique à la tête du sommet de l’Etat, incarnée par un président-fantôme, vient s’ajouter ce vide sidéral à la tête de l’Exécutif: le nouveau Premier ministre, Noureddine Bedoui, pas plus d’ailleurs que son adjoint, Ramtane Lamamra, également nommé ministre des Affaires étrangères, n’arrivant toujours pas à former un supposé «gouvernement de compétences nationales».

Ce «gouvernement de compétences», est composé de deux ministres MM. Bedoui et Lamamra, les seuls à être «en activité» aujourd’hui. Pourtant, l'un de ses deux ministres passe son temps dans les avions pour apporter le soutien de l'Etat algérien au Polisario. Deux ministres! Seulement deux! Pourtant, l'un des deux dédie le plus clair de son temps à contrer la marocanité du Sahara! 

Car depuis sa nomination, Lamamra passe son temps à l’étranger, pour défendre, non pas les intérêts du peuple algérien frère, mais une entité nommée «rasd». A peine rentré samedi dernier de Genève, où il a participé les 21 et 22 mars aux pourparlers sur le Sahara, il a repris son bâton de pèlerin, le lendemain dimanche 24 mars, pour se déplacer cette fois-ci à Pretoria, qui abrite ce lundi 25 et demain, mardi 26 mars, une conférence délibérément hostile à l’intégrité territoriale du Maroc. Un déplacement aux frais du contribuable algérien qui n'a jamais brandi lors des manifestations une seule pancarte avec le mot Sahara. Cela en dit long sur l'écoute que prétend apporter le nouvel exécutif aux revendications du peuple

Une dépêche de l’APS nous apprend que monsieur Lamamra a pris l’avion hier dimanche pour Pretoria, en même temps que le président de la chimérique «rasd», Brahim Ghali, qui s’est même vu offrir le très luxueux Gulfstream du président sortant Abdelaziz Bouteflika, le plus luxueux des jet privés d’affaires, pour faire le voyage en Afrique du Sud! Quand on sait que la durée de vol entre Alger et Pretoria dépasse 12 heures, le très volatile Lamamra ne devrait rentrer donc que mercredi prochain tard dans la soirée! 

Lamamra passe donc la journée de dimanche dans le ciel… Celle de mercredi aussi (il faut bien rentrer!). Avec le décalage horaire et la fatigue (il n’a plus l’âge pour voyager à ce rythme), Lamamra va devoir se reposer au moins le jeudi. Et c’est donc toute une semaine que le vice-Premier ministre algérien enlève au peuple algérien pour se dévouer au Polisario.

Avec la moitié de l'exécutif algérien qui sillonne le monde au nom du Sahara, le régime du voisin de l'Est a pourtant le "front" de dire que ce dossier ne le concerne pas.

Par M'Hamed Hamrouch
Le 25/03/2019 à 17h45