Le gouvernement examine un nouveau modèle de développement pour le Maroc

Saâd-Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD. 

Saâd-Eddine El Othmani, secrétaire général du PJD.  . DR

Le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a présidé ce vendredi à Rabat les travaux d'une commission ministérielle, axés sur le projet d'un nouveau modèle de développement pour le royaume.

Le 04/01/2019 à 15h14

"Il y a plusieurs études et propositions faites par diverses parties, notamment celles des formations politiques, et le gouvernement a lui aussi sa propre réflexion sur ce projet", a indiqué à le360 une source proche de Saâd-Eddine El Othmani.

La mise en place d'un nouveau modèle de développement est devenue "nécessaire" pour le Maroc, afin d’optimiser la croissance économique, l'actuel système ayant montré ses limites.

Le gouvernement va, à travers cette commission, mettre au point une étude de faisabilité qui prendra en considération les positions des différentes parties.

Rappelons, par exemple, que le Centre Marocain de Conjoncture vient de publier les résultats d'une enquête qu'il a menée auprès des chefs de plusieurs partis politiques, au sujet de la pertinence d'un nouveau modèle de développement pour le Maroc.

Selon ces leaders politiques, ce nouveau modèle doit "reposer sur une stratégie combinant le développement du marché intérieur et l’intégration aux marchés internationaux".

L’adoption d’un nouveau modèle de développement pour le Maroc devient en effet une question urgente.

Dans son discours à l'occasion de la rentrée parlementaire, le 12 octobre 2018, le Roi Mohammed VI avait insisté sur ce point précis. Ce fut également le cas une année auparavant, dans son discours à l'occasion de la rentrée parlementaire, le 13 octobre 2017, quand le Souverain avait appelé à la conception d'un nouveau modèle de développement, plus en phase avec les évolutions et le contexte actuel. 

Voici trois mois, le roi Mohammed VI a de nouveau appelé le gouvernement, les députés et les conseillers des deux chambres du parlement, ainsi que toutes les institutions ou instances concernées "à revoir le modèle actuel, qui présente de multiples lacunes, afin de l’adapter aux évolutions que connaît le pays et aux aspirations des Marocains".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 04/01/2019 à 15h14