"Le Maroc a développé une forte stratégie d'influence sur l'Afrique", d'après un journal belge

Le360

Le Maroc développe depuis des années une forte stratégie d’influence sur le continent africain, écrit, samedi, le journal belge "La Libre Belgique". Et de souligner que la dernière visite du roi Mohammed VI en Tanzanie, au Rwanda et au Sénégal témoigne de cette orientation.

Le 12/11/2016 à 11h53

"Le Maroc développe depuis des années une forte stratégie d’influence sur le continent. Le voyage de SM Mohammed VI en Tanzanie, au Rwanda et au Sénégal, au moment même de la COP22, en témoigne’’, écrit le quotidien belge.

Le journal cite un extrait du discours prononcé par le roi Mohammed VI depuis Dakar à l’occasion du 41ème anniversaire de la Marche Verte et dans lequel le souverain a souligné avoir "appelé à la tenue d’un Sommet africain, en marge de la COP22, en vue de mettre au point une vision commune pour défendre les revendications de notre continent, notamment en ce qui concerne le financement et le transfert de technologie.

Sous le titre "L’Afrique, premier enjeu de la COP marocaine’’, le journal ajoute que pour le Maroc la COP22 est une ‘’occasion exceptionnelle de se positionner en leader régional’’, précisant que ‘’le royaume porte notamment l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique’’.

Pour le journal, la COP22 offre l’occasion au Maroc de ‘’prouver aux Etats africains qu’il a toutes les qualités de leader régional et qu’il se bat pour défendre leurs intérêts’’, rappelant que le royaume avait lancé dès avril 2016 l’initiative “AAA” pour l’adaptation de l’agriculture africaine, qui a pour objectif de pousser les pays développés à apporter une aide financière supplémentaire à l’agriculture africaine pendant la COP22.

Décrivant la ville de Marrakech, qui abrite la COP22, sous le titre ‘’Marrakech, la ville rouge se met au vert’’, la correspondante de La Libre Belgique au Maroc relève que ‘’des efforts considérables en matière écologique ont été déployés à Marrakech, vitrine incontournable du pays’’.

"Aux portes de la médina (vieille ville), le "village éphémère" de Bab Ighli accueille, sur 30.0000 mètres carrés, les 20.000 participants attendus à ce rendez vous planétaire. Marrakech a donc dû se transformer en un temps record en ville écologique pour mettre en avant sa stratégie nationale en matière d’énergies "vertes", rapporte-elle.

Commentant les efforts déployés par le Maroc en matière d’énergies renouvelables, le journal souligne qu’au mois de février, le Maroc a officiellement mis en service Noor (“lumière”), une immense centrale solaire située dans la province d'Ouarzazate, à dix kilomètres de la ville éponyme.

En 2020, quand le projet (d’un coût de 8 milliards d’euros) aura totalement abouti, la centrale solaire s’étalera sur 2.500 hectares et deviendra la plus grande du monde, ajoute la publication, indiquant que le royaume ambitionne ainsi de subvenir à 52% de ses besoins en électricité grâce à des énergies renouvelables d’ici 2030.

Le 12/11/2016 à 11h53