Le Maroc récolte les fruits de sa politique africaine

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Revue de presseKiosque360. Avec son élection au Conseil de paix et de sécurité, le Maroc signe une nouvelle victoire diplomatique et prive les ennemis de son intégrité territoriale d'une carte dont ils n'ont que trop usé.

Le 28/01/2018 à 23h17

Le président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, vient de mettre fin à l’exploitation des instances africaines pour servir les thèses du Polisario et son mentor, l’Algérie. En effet, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 29 janvier, le président de la Commission a clairement affirmé que la contribution de l’UA se limitera désormais à soutenir les efforts de l’ONU et de son Conseil de sécurité pour trouver une solution durable à ce conflit. 

Selon Al Ahdath Al Maghribia, cette déclaration du président de la Commission, faite au cours de son intervention devant le 30e Sommet de l’UA, représente une victoire pour le Maroc. En effet, rappelle le quotidien, l’ancienne présidente de la Commission, qui agissait sous l'influence de son pays, l’Afrique de Sud, et de l’Algérie, avait réussi, au fil du temps, à faire de l’UA un ennemi déclaré du Maroc et de son intégrité territoriale. Cela fait désormais partie du passé.

Par ailleurs, souligne le quotidien, le Sommet de l’UA, qui a démarré dimanche, à Addis-Abeba, a connu une importante participation de la diplomatie marocaine. L'important travail qu'elle a effectué a été, ajoute le journal, couronné par l’élection du Maroc, pour un mandat de deux ans, au Conseil de paix et de sécurité. Cette élection, qui a eu lieu vendredi, n’a pas été chose facile, indique pour sa part Al Massae qui, dans sa livraison du même jour, indique qu'il a fallu batailler ferme pour déjouer les multiples manigances de l’Algérie et ses alliés. D'ailleurs, souligne le quotidien, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a confié, lors d’une conférence de presse, que les adversaires du Maroc avaient tout fait, jusqu’à la dernière minute, pour empêcher cette élection. Mais leurs tentatives ont échoué, a ajouté le ministre, la crédibilité du royaume et la reconnaissance de l’action du souverain ayant prévalu. 

En intégrant cette instance panafricaine, le Maroc sera donc mieux placé pour faire face à toute velléité d'instrumentalisation du Conseil pour contrer ses intérêts. 

L’élection du Maroc au Conseil de paix et de sécurité est, depuis le retour du royaume au sein de l'UA, l’un des grands objectifs de la diplomatie marocaine, observe le journal. Et c'est fort d’une expérience unique dans le continent que le Maroc prendra part aux travaux de cette instance. En effet, le royaume fait partie des rares pays à avoir participé à plusieurs opérations de maintien de la paix.

Le Maroc est très présent, même sur le plan symbolique, au 30e Sommet de l’UA, affirme le quotidien Akhbar Al Yaoum qui, dans son numéro du 29 janvier, note une remarquable présence des armoiries du Maroc et d'autres symboles de son intégrité territoriale.

Aujourd’hui, en intégrant le Conseil de paix et de sécurité, c’est une carte majeure dont ont souvent usé ses ennemis que le Maroc vient de leur ôter, avance le quotidien qui revient, dans une longue analyse, sur cette première année du Maroc à l’UA, ainsi que sur 58 ans d’efforts pour le maintien de la paix en Afrique et dans d’autres parties du monde.

Par Amyne Asmlal
Le 28/01/2018 à 23h17