Le plan Baraka pour le développement des provinces frontalières

Le360

Revue de presseKiosque360. Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, a présenté un plan national de développement des provinces frontalières. Ce plan vise à combattre toute forme d’exclusion et de précarité et à endiguer les entraves économiques et dysfonctionnements sociaux.

Le 21/03/2018 à 20h27

Le développement des provinces frontalières du royaume a été au cœur d’une réflexion du secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, lors d’une rencontre partisane dans la région de l’Oriental. En effet, le leader du parti de la Balance a saisi l'occasion de cette rencontre organisationnelle de son parti pour proposer un plan de développement de ces zones en vue de réaliser leur décollage économique, notamment par la création de richesses au niveau régional et la promotion de l'égalité de ces provinces avec celles du littoral.

Ainsi, souligne Baraka, ce nouveau plan, qui sera intégré au nouveau modèle de développement du pays, répondra aux attentes et aux doléances des habitants de ces provinces frontalières, réduisant l’écart qui s’est creusé entre cet axe frontalier et le littoral du royaume, rapporte le quotidien Al Ahdath dans son édition de ce jeudi 22 mars. Dans ce sillage, Baraka a appelé le gouvernement à mobiliser des fonds spéciaux du budget de l’Etat, en vue de rattraper le retard enregistré dans ces régions dans les domaines de la santé, de l’éducation, des affaires sociales et en matière d’accès aux infrastructures de base.

De même, le plan Baraka prône l’encouragement de l’initiative privée et des investissements privés et propose d’améliorer l’attractivité de cet axe en optant pour des avantages fiscaux et immobiliers, dans le cadre d’une approche globale intégrée. De même encore, Baraka appelle le gouvernement à mettre en place des systèmes économiques adaptés aux potentialités de cet axe frontalier, loin des discours creux. C’est ainsi, ajoute le leader istiqlalien, que la région disposera d’une politique économique de nature à enterrer la crise qui y sévit et à mettre fin à la pauvreté qui ronge le Maroc profond.

Par Mohamed Younsi
Le 21/03/2018 à 20h27