Le roi à Amina Bouayach: «Je n’accepterai aucun abus à l’encontre des citoyens»

Le roi a reçu Amina Bouayach au Palais royal à Rabat le 6 décembre 2018.

Le roi a reçu Amina Bouayach au Palais royal à Rabat le 6 décembre 2018. . DR

Revue de presseKiosque360. A l'occasion de la nomination d'Amina Bouayach à la tête du CNDH et du délégué interministériel des droits de l’Homme, le roi a mis l’accent sur la prévention de la torture, les violations des droits des enfants et la protection des droits des personnes en situation de handicap.

Le 07/12/2018 à 19h44

La nomination de la nouvelle présidente du CNDH et du délégué interministériel des droits de l’Homme s’inscrit dans la droite ligne du discours royal prononcé en août dernier. Lequel discours, souligne Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison du week-end des 8 et 9 décembre, a été consacré à la question sociale et à la mise en place des fondements pour la promotion de la situation sociale et la préservation des droits des citoyens.

On comprend donc aisément pourquoi, en guise de premières instructions, le souverain a clairement signifié à Amina Bouayach, la nouvelle présidente du CNDH, qu’il «n'accepte et n'acceptera aucun abus à l'encontre des citoyens marocains», rapporte le journal.

Al Ahdath Al Maghribia n’a d’ailleurs fait que reprendre une déclaration d’Amina Bouayach prononcée à l’issue de sa nomination, jeudi, à la tête d’une «institution constitutionnelle de renommée internationale, chargée de la protection et de la promotion des droits de l'Homme».

On retrouve ce même esprit d’engagement pour les droits de l’Homme, note le journal, dans le communiqué du cabinet royal rendu public suite à cette nomination, qui affirme que, lors de cette audience, le souverain «a réaffirmé» la sollicitude qu’il «ne cesse d’accorder à la protection des droits et des libertés des citoyennes et citoyens et leur promotion sur le plan de la culture et de la pratique». Cela, bien sûr, dans le respect des «référentiels nationaux et universels dans ce domaine et les dispositions de la Constitution, en tant que charte globale des droits de l’Homme dans ses dimensions politique, économique, sociale, culturelle et environnementale».

Dans le même ordre d’idées, écrit le journal, le roi a également mis l’accent, lors de la nomination d’Ahmed Chaouki Benayoub à la tête de la délégation interministérielle, sur le rôle de cette institution dans le suivi de la politique gouvernementale, notamment dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’Homme, et de la coordination en la matière avec les départements ministériels et les établissements concernés, en plus du suivi de la mise en œuvre des conventions internationales y afférentes et l'élaboration et la présentation des rapports nationaux devant les mécanismes onusiens compétents.

Pour revenir à ce qui attend la nouvelle présidente, le quotidien relève que le souverain a mis l’accent sur tout ce qui a trait au mécanisme national de prévention de la torture, au mécanisme national de recours en faveur des enfants victimes de violation de leurs droits et au mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap.

Par ailleurs, conclut le journal, le roi a, de même, appelé le CNDH à «poursuivre la coordination et le renforcement de la coopération avec les différentes institutions, instances et organisations nationales et internationales, gouvernementales et non-gouvernementales, de manière à contribuer à promouvoir la culture et les valeurs des droits de l’homme et la protection des droits et des libertés des citoyennes et des citoyens».

Par Amyne Asmlal
Le 07/12/2018 à 19h44