Le roi visite la forteresse de la guerre du renseignement

Le Roi en visite à la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), en avril 2018.

Le Roi en visite à la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), en avril 2018. . DR

Revue de presseKiosque360. La presse nationale a largement commenté la visite effectuée par le roi Mohammed VI dans les locaux de la DGST mardi dernier. Les détails…

Le 26/04/2018 à 14h44

La visite sans précédent que le roi Mohammed VI a effectuée au siège de la DGST est plus qu’un honneur pour les éléments de ces services. C’est une incitation à redoubler d’efforts et de vigilance dans l’exercice de leur fonction. Cette visite intervient dans un contexte de complots terroristes, obligeant ces services à redoubler d’efforts pour garantir la paix et la sécurité des citoyens, protéger leurs biens et préserver la paix, la stabilité et l’ordre public, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du jeudi 26 avril.

Le quotidien a largement commenté cette visite effectuée mardi dans différents locaux de la DGST, précisant que le souverain s’est informé des unités du groupe d’intervention rapide relevant de cette direction et a passé en revue les équipements, les véhicules et les moyens logistiques utilisés dans les opérations d’intervention pour faire face aux dangers de la menace terroriste et aux différentes formes du crime organisé, y compris transfrontalier.

Selon Assabah et pour garantir une formation efficace et de haut niveau aux éléments de la DGST, le Roi a inauguré, par la même occasion, un nouvel Institut de formation spécialisée et visité ses différentes composantes. Au cours de cette même visite, des explications ont été fournies au souverain, précise Assabah, sur les nouvelles infrastructures inaugurées dans le cadre de la vision royale pour la modernisation du service public sécuritaire et le renforcement des principes de la nouvelle gouvernance sécuritaire, dont le BCIJ qui bénéficie d’une compétence territoriale nationale, et d’un mandat portant exclusivement sur les crimes et affaires prévus dans l’article 108 du code de la procédure pénale. Il s’agit, entre autres, du terrorisme et des crimes d’atteinte à la sûreté de l’Etat, des réseaux criminels, de l’assassinat et de l’empoisonnement, de l’enlèvement et de la prise d’otages et du trafic de drogue, des psychotropes et des armes et minutions.

Pour sa part, Al Ahdath Al Maghribiya est également revenu sur cette visite dans son édition du jeudi, en s’attardant sur chacune de ses trois étapes, à savoir la DGST et les services d’informations intérieures, le BCIJ et la lutte contre le terrorisme et le crime organisé et le nouvel institut de formation aux techniques du renseignement. Le quotidien Al Akhbar, a, lui aussi, largement commenté cette visite, passant en détail ses différentes étapes. Les trois quotidiens ont par ailleurs évoqué le projet de construction du laboratoire d’analyses médicales des fonctionnaires de la sûreté nationale et de la Surveillance du territoire national, en cours de construction à Hay Riad à Rabat.

Les trois publications ont, de même, mentionné la note de présentation de projets structurants réalisés au niveau de la DGSN qui a été présentée au souverain, notamment la construction du nouveau siège de la BNPJ et du Laboratoire national de la police scientifique, ainsi que des services de la police à Casablanca. Soit un complexe sécuritaire intégré, comportant deux bâtiments de cinq étages. Le premier bâtiment abritera la BNPJ, un arrondissement de police, le service des accidents de la circulation. Le deuxième bâtiment, lui, abritera le siège du Laboratoire national de la police scientifique et technique qui répondra aux standards architecturaux et scientifiques conformes aux normes de certification en matière de qualité. Le deuxième projet intégré porte sur la réalisation d’un nouveau siège de la DGSN à Rabat sur une superficie totale de 20 hectares et dont la durée de réalisation s’étale sur cinq ans.

Par Amyne Asmlal
Le 26/04/2018 à 14h44