Le sous-secrétaire d’Etat italien aux AE: le retour du Maroc à l'UA, «un grand acquis» pour le continent

Vincenzo Amendola, sous-secrétaire d'Etat italien aux Affaires étrangères.

Vincenzo Amendola, sous-secrétaire d'Etat italien aux Affaires étrangères. . DR

Le retour du Maroc au sein de l'UA est «un grand acquis» pour le continent africain qui a besoin de l’apport d’un «pays aussi important» pour assurer son développement et faire face aux multiples défis auxquels il est confronté, a affirmé le sous-secrétaire d’Etat italien aux Affaires étrangères.

Le 01/03/2017 à 09h44

«La réintégration du Maroc à l’UA fut un message très positif et fortement apprécié», a affirmé Vincenzo Amendola, sous-secrétaire d’Etat italien aux Affaires étrangères. C'était dans une déclaration à la MAP en marge de la présentation, lundi soir 27 février à Rome, de l’ouvrage Lumières de Casablanca de l’Italienne Valeria Degl’Innoncenti, qui éclaire une période de l'histoire marquée par la présence des Italiens au Maroc.

Selon le responsable italien, bien qu’il ait un temps quitté son siège à l’UA, le Maroc a toujours fait preuve d’un important dynamisme à l’échelle africaine, démontrant une grande solidarité avec nombreux pays du continent et insufflant une nouvelle vitalité à la coopération Sud-Sud, notamment au sein des organisations internationales.

La présence remarquable des sociétés marocaines en Afrique et les visites effectuées par le roi dans plusieurs pays de ce continent sont «un témoignage éloquent» du dynamisme du royaume qui vient également de faire part de sa volonté d’adhérer à la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a fait observer Vincenzo Amendola.

Le responsable italien a également déclaré que son pays est en train d’intensifier ses rapports avec l’Afrique et, en particulier, avec le Maroc.

«Un grand nombre d’entreprises italiennes qui se rendent au Maroc donnent la mesure de l’importance du projet qu'ont les deux pays d’accélérer le rythme de leur coopération», a-t-il dit.

«Il n’y a pas seulement un besoin manifeste de renforcer les liens entre les deux pays, mais également ce désir de rapprocher davantage l’Europe et l’Afrique », a ajouté le sous-secrétaire d'Etat italien aux Affares étrangères..

Le 01/03/2017 à 09h44