Les étudiants en médecine débrayent et annoncent une marche nationale

Les étudiants en médecine, en grève devant la Faculté de Casablanca.

Les étudiants en médecine, en grève devant la Faculté de Casablanca. . DR

Revue de presseKiosque360. Les étudiants en médecine sont en colère. Ils viennent d’observer une grève de 24 heures et comptent débrayer dans les prochains jours durant 48 heures, avant d’ organiser une marche nationale. Ils protestent notamment contre le surpeuplement des CHU et le retard de paiement des bourses.

Le 06/10/2016 à 19h30

Les relations entre les étudiants en médecine et les ministère de l’Enseignement supérieur et de la Santé sont une nouvelle fois au bras de fer.Ces étudiants ont observé, mercredi, une grève de vingt-quatre heures au niveau de tous les services des hôpitaux et des CHU, hormis les urgences et les permanences, et comptent débrayer durant quarante-huit heures dans les prochains jours. Et au cas où leurs revendications ne seraient pas satisfaites, ils comptent organiser une marche nationale pour faire entendre leur voix.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum, qui rapporte l’information dans son édition de ce vendredi 7 octobre, les étudiants en médecine de toutes les facultés du royaume protestent, notamment, contre le surpeuplement des Centres hospitaliers universitaires (CHU) et le retard dans le paiement des bourses.

Dans une déclaration au quotidien, Mohamed Mbarki, coordonateur national de la coordination des étudiants en médecine, affirme que «le ministère de la Santé n’a pas respecté ses engagements dans l’accord signé entre les deux parties, le 3 novembre 2015». Il s’agit, entre autres, «du paiement des bourses, de l’amélioration des conditions de travail au niveau des structures des CHU, du renforcement de l’effectif des enseignants en médecine pour alléger le surpeuplement». Dans ce cadre, il a fait remarquer que «les six rencontres ayant eu lieu entre la coordination nationale des étudiants en médecine et les deux ministères n’ont abouti à aucun résultat».«La seule conclusion que la coordination a retenue est que les deux départements n’ont pas la volonté de concrétiser les points paraphés dans le procès verbal de l’accord signé en novembre 2015», ajoute Mohamed Mbarki.

Par Mohamed Younsi
Le 06/10/2016 à 19h30