Les séparatistes de l’intérieur reviennent déçus de leur virée à Boumerdès

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Revue de presseKiosque360. Ils sont 34 Marocains originaires des provinces du sud du royaume à avoir fait le voyage vers Boumerdès cette année pour assister à la rencontre organisée par le Polisario. La crise financière en Algérie a plané sur cette rencontre annuelle, réduite au strict minimum.

Le 16/08/2018 à 20h08

La ville de Boumerdès est à une cinquantaine de kilomètres de la capitale algérienne. C’est dans cette wilaya que les autorités d’Alger ont pris l’habitude d’organiser, chaque année, "une université des cadres" au profit de leurs protégés du Polisario. Pour ce faire, ils ont délié les cordons de la bourse sans compter pour inviter de nombreuses personnalités locales et étrangères. Certains Marocains, connus sous l’appellation de séparatistes de l’intérieur, et qui mangent à tous les râteliers, étaient aussi de la partie.

Cette année, le «faste» a complétement disparu de ladite rencontre, selon Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du vendredi 17 août, à cause de la compression drastique du budget qui lui était alloué. Conséquence: les invités ont été réduits de moitié cette année, qu’il s’agisse de ceux venant des provinces marocaines du sud ou autres invités étrangers. Même les hautes personnalités algériennes qui avaient l’habitude de venir s’afficher ostentatoirement aux côtés des «invités du Polisario», bien que ce soit le Trésor algérien qui paye la note, ont été cette fois-ci aux abonnés absents.

Cette réduction a créé une déception au sein des rangs des séparatistes de l’intérieur, à tel point que les noms les plus connus de cette frange (Aminetou Haïdar, Ali Salem Tamek, Mbarka Alina…), qui se faisaient accompagner chaque année à cette rencontre par une centaine de personnes, n’ont pas daigné faire le voyage de Boumerdès. Ils ont choisi une trentaine de personnes, des étudiants pour la plupart inscrits dans les universités marocaines, pour aller assister à cette rencontre a minima. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont revenus déçus, selon Al Ahdath. Surtout que les liasses qu’on leur promettait pour financer leurs activités subversives au Maroc n’ont pas été au rendez-vous. 

Le quotidien rappelle que ce forum de Boumerdès sert à l’Algérie comme moyen, entre autres, de contrer tous les efforts du Maroc en vue de parachever définitivement son intégrité territoriale, mais aussi ceux de la communauté internationale visant à résoudre ce conflit factice qui dure depuis plus de quatre décennies. Pour ce faire, les séparatistes de l’intérieur sont entraînés par les officines algériennes à toutes sortes de techniques de communication mensongère (faux chiffres de manifestations et actions subversives, montage de photos pour induire en erreur l’opinion internationale, provocation des forces de l’ordre…), le tout sous couvert de fausses associations de défense des droits de l’homme. Pire, certains de ces séparatistes, qui visitent librement l’Algérie et les camps de Lahmada, sont entraînés au maniement de toutes sortes d’armes dans la région de Tifarity.

Ainsi, et au cas où le ministère de l’Intérieur ne daigne pas sévir contre ces citoyens marocains, pour haute trahison et connivence avec l’ennemi, le ministère de la Santé ferait mieux de les mettre en quarantaine dès leur retour. En effet, Boumerdès, où les polisariens ont clos leur rencontre mercredi dernier, est actuellement en proie à un début d’épidémie de choléra et de typhoïde, comme le rapporte le quotidien Liberté de ce jeudi 16 août.

Par Mohamed Deychillaoui
Le 16/08/2018 à 20h08