L’Espagne persiste et signe: il y a une «menace certaine» à Tindouf, selon Carmen Calvo, N°2 du gouvernement

Carmen Calvo, vice-présidente du gouvernement espagnol. 

Carmen Calvo, vice-présidente du gouvernement espagnol.  . DR

Malgré les protestations des séparatistes et de leurs soutiens, l’Espagne maintient sa mise en garde contre des menaces d’attaques terroristes à Tindouf. C’est ce que confirme, ce jeudi 28 novembre à Cordoue, la vice-présidente du gouvernement espagnol.

Le 28/11/2019 à 15h22

Il y a une «menace certaine» d’attaques terroristes à Tindouf et ce n’est pas la première fois que l’Espagne émet une telle mise en garde. C’est ainsi que s’est exprimée, ce jeudi 28 novembre à Cordoue, Carmen Calvo, vice-présidente du gouvernement dirigé par Pedro Sanchez. 

Selon des médias espagnols, dont l’agence EFE, cette responsable a déclaré que les autorités espagnoles se basaient sur des «informations très précises» et qu’il était de leur devoir de protéger les citoyens espagnols là où ceux-ci se déplacent.

Hier, mercredi, le ministère des Affaires étrangères, de l’UE et de la coopération, a recommandé aux ressortissants espagnols de ne pas se rendre dans les camps sahraouis de Tindouf (en Algérie), en raison de «l'instabilité croissante» à la frontière de l'Algérie avec le Mali et de «l’intensification des activités des groupes terroristes» dans la région sahélo-saharienne.

Cette mise en garde a suscité la colère des séparatistes, qui ont sévèrement critiqué l’attitude du gouvernement espagnol via un communiqué au ton très dur du «ministère de la communication» de la «RASD».

Par Mohammed Boudarham
Le 28/11/2019 à 15h22