L'Iran optimiste quant à l'avenir de ses relations avec le Maroc

Hamidreza Dehghani, Représentant de l'Iran à l'Organisation de la coopération islamique.

Hamidreza Dehghani, Représentant de l'Iran à l'Organisation de la coopération islamique. . Brahim Taougar - Le360

"Nous sommes optimistes quant à l'avenir des relations entre l'Iran et le Maroc", a déclaré, vendredi, le représentant permanent de l'Iran auprès de l'OCI, Hamidreza Dehghani, en marge des travaux d'ouverture du Comité Al Qods à Marrakech.

Le 17/01/2014 à 22h05

Le représentant permanent de l'Iran auprès de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Hamidreza Dehghani, s'est déclaré optimiste, vendredi à Marrakech, en marge de la conférence du Comité Al Qods, quant à l'avenir des relations de son pays avec le Maroc. Les relations diplomatiques avec l'Iran ont été rompues en 2009 par le Maroc en raison de l'ingérence iranienne dans les affaires intérieures du royaume. Le diplomate iranien a salué "les efforts déployés par le Maroc en faveur d'Al Qods", jugeant d'une grande importance le discours de son président le roi Mohammed VI. "Nous avons demandé, lors des débats à Marrakech, que le Comité Al Qods puisse se réunir tous les deux ans", a indiqué Hamidreza Dehghani.

Cette forte appréciation du discours royal a été également exprimée lors d'une conférence de presse tenue par le ministre palestinien des Affaires étrangères, Réda Maliki. "Ce discours a été retenu comme document officiel de travail pour traduire notre action en faveur d'Al Qods et de la Palestine", a souligné le responsable palestinien qui a par ailleurs jugé "sérieuse et crédible la mission qu'effectue actuellement le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, dans la région". "Cette mission s'achève le 29 avril. Nous prendrons (les Palestiniens) une décision sur la base des résultats de cette mission", a-t-il affirmé.

S'agissant du conflit israélo-palestinien, l'ambassadeur iranien auprès de l'OCI a réaffirmé que son pays ne reconnaît pas les négociations israélo-palestiniennes. "Israël n'est pas attentive aux discours modérés. Elle ne connaît que la langue des armes. Quand ces armes ont parlé au sud du Liban, les israéliens ont quitté cette zone", a conclu Hamidreza Dehghani.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 17/01/2014 à 22h05