Maroc-Turquie. Boycott de la CGEM : le mea culpa de Benkirane

Le360

Tout en reconnaissant l'erreur de son équipe, le chef du gouvernement estime que le boycott du patronat de la commission maroco-turque est une "réaction saine".

Le 03/06/2013 à 19h23, mis à jour le 03/06/2013 à 19h27

Benkirane joue la carte de la transparence pour sauver la face vis-à-vis du patronat. Lors de la conférence conjointe, cet après midi à Rabat, avec son homologue turc Tayyip Erdogan en visite depuis aujourd'hui au Maroc, le chef de gouvernement a qualifié le boycott de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc) de la réunion économique mixte maroco-turque de "réaction saine".

Certains observateurs avaient donné à cette initiative des lectures politiques. Abdelilah Benkirane a reconnu que "le gouvernement n'a pas suffisament préparé cette rencontre. D'où la réaction de la CGEM". Le chef du gouvernement a saisi l'occasion pour mettre l'accent sur le fait que la CGEM est un "partenaire stratégique" pour le gouvernement.

Par Le360
Le 03/06/2013 à 19h23, mis à jour le 03/06/2013 à 19h27