Marrakech: la DGSN et Interpol se mobilisent pour la lutte contre le terrorisme chimique 

La 3e édition du Congrès mondial sur la sécurité chimique, organisée conjointement par la DGSN et Interpol, à Marrakech du 24 au 28 octobre 2022.

La 3e édition du Congrès mondial sur la sécurité chimique, organisée conjointement par la DGSN et Interpol, à Marrakech du 24 au 28 octobre 2022. . Ayoub Ibnou Fasih / Le360

Le 26/10/2022 à 13h30

VidéoMarrakech accueille cette semaine, du 25 au 27 octobre 2022, la 3e édition du Congrès mondial sur la sécurité chimique, organisée conjointement par la DGSN et Interpol. En ligne de mire de cet évènement d’envergure: la consolidation de la feuille de route antiterroriste afin de mieux juguler la circulation illicite des matières chimiques.

La prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales. Et tant que les menaces terroristes proviennent d’entités non étatiques, l’interopérabilité inter-agences et la coordination stratégique entre Etats sont nécessaires pour assurer un niveau de vigilance accru.

C’est dans ce cadre que vient s’inscrire le Congrès mondial sur la sécurité chimique qui se tient cette semaine à Marrakech du 25 au 27 octobre, organisé conjointement par la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol). 

«Ce congrès est organisé à un moment où le monde connaît de nombreux changements et fait face à des défis et des menaces à la sécurité de nos pays, notamment la menace terroriste, qui a fait de nombreuses victimes et a causé d’énormes dégâts dans plusieurs pays, et qui bénéficie de la technologie moderne et cherche constamment à se procurer des armes de destruction massive», a souligné Mohamed Dkhissi, directeur central de la police judiciaire et directeur d'Interpol au Maroc, dans une allocution à l’ouverture des travaux de ce congrès.

A l’ordre du jour de cette conférence internationale, qui réunit les représentants de 75 pays, figure la consolidation de la feuille de route antiterroriste visant à mieux juguler la circulation illicite des matières chimiques susceptibles de menacer la sécurité internationale. «Le Maroc dispose d’un régime de réponses mature qui lui permet de revendiquer le rôle de leadership dans la région… Raison pour laquelle nous travaillons en étroite collaboration avec le Royaume sur de nombreux dossiers», affirme Gregory Hinds, directeur de l'antiterrorisme à l'Interpol.

La rencontre se veut également un espace d’échange visant à promouvoir le partage d’expérience face aux différentes menaces que fait peser le terrorisme chimique, biologique, radiologique et nucléaire sur les pays.

Par Ayoub Ibnoulfassih
Le 26/10/2022 à 13h30