Mezouar reçoit un haut dirigeant de l'Azawad

Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, et Chérif Bilal Ag, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azwad (MNLA).

Salaheddine Mezouar, ministre des Affaires étrangères, et Chérif Bilal Ag, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azwad (MNLA). . DR

Le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, s'est longuement entretenu, vendredi à Rabat, avec Chérif Bilal Ag, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azawad, au sujet de la crise au Mali.

Le 29/08/2014 à 13h57

Le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, s'est longuement entretenu, vendredi, à Rabat, avec Chérif Bilal Ag, secrétaire général du Mouvement national de libération de l'Azwad (MNLA, Touareg), en visite de concertation au Maroc au sujet de la crise au Mali. Chérif Bilal Ag a déclaré à cette occasion que le Maroc a un rôle important à jouer dans le dénouement de la crise malienne. Au cours de cette rencontre, Mezouar a assuré à son interlocuteur que "le Maroc ne ménagera aucun effort pour parvenir à une solution politique juste dans le nord du Mali, une solution qui doit respecter l'unité et la souveraineté de ce pays frère".

Le ministre a en outre fait part à Chérif Bilal Ag du fait que le roi Mohammed VI s'attache à ce que "le peuple malien jouisse de la stabilité, la sécurité et le développement", selon la même source. Cette stratégie initiée par le Maroc et son souverain est dictée par "les relations historiques et spirituelles qui unissent le Maroc et le Mali". Le ministre a également mis en garde "contre les menaces terroristes qui guettent la région sahélo-saharienne ainsi que la construction du Maghreb". Le secrétaire général du MNLA a pour sa part salué les efforts du roi Mohammed VI visant à renforcer la stabilité du Mali, ajoutant que toutes "les composantes maliennes apprécient toute initiative marocaine visant à tourner la page des différends inter-maliens". "Le rôle du Maroc, est central au niveau de tout règlement politique de la crise auquel parviendraient les composantes maliennes", a souligné le chef du MNLA.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 29/08/2014 à 13h57