Moins de visas français pour les camionneurs marocains: le Parlement interpelle le ministre du Transport

La Chambre des représentants a tenu, le 11 octobre 2021, une séance plénière consacrée à l'élection des membres du bureau de la Chambre, et des présidents des commissions permanentes.

La Chambre des représentants a tenu, le 11 octobre 2021, une séance plénière consacrée à l'élection des membres du bureau de la Chambre, et des présidents des commissions permanentes. . Zakaria Rezouki - MAP

Les députés ont décidé d’interpeller le gouvernement au sujet de la situation des routiers qui se sont vu refuser le visa français pour des raisons injustifiées, en lien avec la décision de la France de réduire de moitié le nombre de visas accordés aux ressortissant marocains.

Le 04/12/2021 à 18h55

La décision des autorités françaises -qui a créé un tollé au Maroc- de réduire de 50% le nombre de visas accordés aux ressortissants marocains a pénalisé de nombreuses catégories de nationaux notamment les conducteurs des sociétés de Transport international routier (TIR) auxquels les consulats français au Maroc opposent un refus net en les privant d’un outil indispensable pour l’exercice de leur profession, à savoir le visa.

Les justifications formulées par ces consulats ne tiennent pas la route quand on sait que ce phénomène touche des conducteurs qui ont une ancienneté de plus de 5 ans dans leurs entreprises et qui ont déjà eu l’occasion d’obtenir le visa français à plusieurs reprises.

Cette question pénalisante dénoncée par divers milieux marocains sera évoquée lundi prochain, 6 décembre 2021, dans le cadre de la séance hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants où le ministre istiqlalien du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, sera invité à fournir plus de précisions.

La question orale lui sera adressée par le groupe parlementaire du RNI, l’Istiqlal et le RNI, faisant partie de la majorité gouvernementale, et portera sur «la situation du secteur du transport international des marchandises à la lumière de la décision récente des autorités françaises».

Il faut rappeler que les autorités de Rabat et de Paris ont récemment ouvert des pourparlers sur cette question, mais sans parvenir jusqu’ici à une solution.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 04/12/2021 à 18h55