Oujda: Annahj et Al Adl Wal Ihssane à couteaux tirés

L'université Mohamed 1er d'Oujda.

L'université Mohamed 1er d'Oujda. . DR

Revue de presseKiosque 360. La violence a regagné l’enceinte de l’Université. En effet, des affrontements violents entre des étudiants d’Annahj Adimocrati et de l’association Al Adl Wal Ihssane ont de nouveau ensanglanté cet espace dédié normalement à l’apprentissage et aux débats.

Le 02/11/2018 à 21h48

Le démarrage de cette année universitaire a de nouveau été marqué par des affrontements violents entre des étudiants du «programme intérimaire» d’Annahj Adimocrati et de ceux de l’association Al Adl Wal Ihssane.

Selon le quotidien Akhbar Al Youm, qui se penche sur ce sujet dans son édition du week-end des 3 et 4 novembre, l’université Mohammed 1er à Oujda a été mercredi le théâtre de heurts entre les étudiants des deux parties lors d’une manifestation que chacune d’elle a organisée pour défendre les revendications des étudiants.

Ainsi, précisent les sources du quotidien, les étudiants d’Annahj, qui organisaient une manifestation symbolique à l’occasion de l’anniversaire de la disparition de «leur camarade El Maâti Boumli», étudiant dans cette université dans les années quatre-vingt, ont été surpris par des comportements agressifs de la part des étudiants d’Al Adl Wal Ihssane.

Ces derniers, selon la version d’Annahj, souligne le quotidien, auraient recouru à la violence pour perturber la manifestation des étudiants du «programme intérimaire». L’anniversaire de la disparition du «camarade El Maâti Boumli» provoque les étudiants d’Al Adl Walihsane, puisqu’ils sont accusés par les autres d’être impliqués dans sa liquidation. C’est en tout cas la version véhiculée par les étudiants d’Annahj sur les réseaux sociaux, ajoutent les sources du quotidien.

De leur part, les étudiants de l’association d’Al Adl Wal Ihssane, poursuit le quotidien, pointent du doigt le «programme intérimaire» d’avoir recouru à la violence pour les empêcher d’organiser leur manifestation en vue de défendre les revendications légitimes des étudiants de l’université.

Chaque partie a ainsi saisi la présidence de l’université Mohamed 1er, accusant l’autre d’actes de violence, d’injures et de comportements agressifs. Quoi qu’il en soit, ces violences vont à l’encontre des intérêts des étudiants qui prennent le chemin de l’Université pour apprendre, développer leurs compétences et consolider leur savoir et non pas pour être roulés par des groupes ayant d’autres intérêts.

Par Mohamed Younsi
Le 02/11/2018 à 21h48