Ouverture de la quatorzième édition des MEDays en présence des présidents du Libéria et du Cap-Vert

Au micro, l’ambassadeur du Burkina Faso au Maroc, Zakalia Kote, et en arrière-plan, Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, lors de l'ouverture de la 14e édition des MEDays, le 2 novembre 2022, à Casablanca.

Au micro, l’ambassadeur du Burkina Faso au Maroc, Zakalia Kote, et en arrière-plan, Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, lors de l'ouverture de la 14e édition des MEDays, le 2 novembre 2022, à Casablanca. . Abderrahim Et-Tahiry / Le360 (photomontage)

Le 02/11/2022 à 20h48

VidéoLe 14e forum international des MEDays, qu’organise l’Institut Amadeus, jusqu’au 5 novembre 2022 à Tanger, s’est ouvert ce mardi 2 novembre avec la participation particulière des présidents du Libéria, George Weah, et du Cap-Vert, José Maria Peneira Neves. «De crises en crises: vers un nouvel ordre international» en est le thème générique.

Après deux années d’interruption en raison de la pandémie, les MEDays ont repris, ce mardi 2 novembre, avec la participation remarquée de deux chefs d’Etat africains, et non des moindres, José Maria Peneira Neves, président du Cap-Vert, et George Weah, président du Libéria, qui soutiennent le Maroc dans sa politique de défense de son intégrité territoriale et de sa souveraineté.

De plus, l’ouverture de ce forum a été marquée, dès le premier jour de ses travaux, par une remarquable intervention de l’ancien ministre comorien des Affaires étrangères, Fahmi Saïd Ibrahim, qui a appelé la communauté internationale «à la non-balkanisation de l’Afrique».

Lors du panel réservé aux politiques étrangères, l’ancien chef de la diplomatie des Comores a estimé que «nous vivons actuellement dans un monde complexe où on assiste à une redéfinition de la politique étrangères». Dans ce cadre, Fahmi Saïd Ibrahim a réaffirmé l’appui de son pays «à l’intégrité territoriale et à la souveraineté du Maroc». 

Les organisateurs des MEDays placent, comme l’a affirmé pour Le360 le porte-parole de ce forum, Ali Benjelloun, la question de l’intégrité territoriale au centre des débats. «Il s’agit pour nous d’une diplomatie de terrain, surtout à la lumière de la dernière résolution (2654) du Conseil de sécurité de l’ONU et des efforts diplomatiques que mène Sa Majesté le Roi».

L’ambassadeur du Burkina Faso au Maroc, Zakalia Kote, a mis en relief le dynamisme du Royaume en Afrique, ainsi que les excellentes relations qui unissent son pays et le Maroc. «La présence économique du Maroc au Burkina Faso est exemplaire», a affirmé le diplomate.

Du point de vue organisationnel, Ali Benjelloun a indiqué que 230 intervenants venus de 80 pays participent à cette 14e édition des MEDays et environ 5.000 personnes peuvent suivre les conférences et les débats.

Les divers conflits dans le monde, notamment en Afrique et dans le monde arabe, ainsi que les répercussions de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, domineront les débats auxquels participeront plusieurs figures politiques renommées.

Outre les présidents du Libéria, George Weah, et du Cap-Vert, José Maria Peneira Neves, la liste des personnalités attendues est longue et comprend notamment, selon les organisateurs, Bernard Goumou, Premier ministre de Guinée, Gaston Browne, Premier ministre d’Antigua-et-Barbuda et Peter Szijjarto, ministre des Affaires étrangères de Hongrie.

Sont également attendus, Vincent Biruta, ministre des Affaires étrangères du Rwanda, Mamadou Tangara, ministre des Affaires étrangères de Gambie et Morissanda Kouyaté, ministre des Affaires étrangères de Guinée.

Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement de la République démocratique du Congo, et Yoro Dia, ministre d’Etat et porte-parole du gouvernement du Sénégal, font également partie des personnalités invitées aux MEDays.

Prendront également part à cet évènement Eric Yemdaogo, secrétaire exécutif du G5-Sahel, Iveta Radicova, ancienne Première ministre de Slovaquie, Bertie Ahern, ancien Premier ministre d’Irlande, Miro Cerar, ancien Premier ministre de Slovénie, Mikulas Dzurinda, ancien Premier ministre de Slovaquie, Emanuela Claudia Del Re, représentante spéciale de l’Union européenne pour le Sahel, ou encore Mantas Adomenas, ministre délégué aux Affaires étrangères de Lituanie.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Et-Tahiry
Le 02/11/2022 à 20h48