PAM: Akhchichine va-t-il succéder à Bakkoury?

Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi.

Ahmed Akhchichine, président du Conseil régional de Marrakech-Safi. . Le360

Revue de presseKiosque360. Les 22 et 23 janvier 2016, le Parti authenticité et modernité (PAM) tiendra son congrès national au cours duquel un nouveau secrétaire général sera désigné. Akhchichine serait en lice pour succéder à Bakkoury.

Le 16/11/2015 à 10h50

Du nouveau concernant le Parti authenticité et modernité (PAM). Samedi 14 novembre, le Conseil national du PAM a décidé de dissoudre l’ancienne configuration du secrétariat régional et de créer de nouveaux conseils régionaux pour respecter le nouveau schéma de la régionalisation. Lors de cette réunion, il a également été décidé que le congrès national du parti sera tenu les 22, 23 et 24 janvier prochain.

En attendant, les rumeurs concernant la succession d’Ahmed Akhchichine à Mostapha Bakkoury pour le poste de secrétaire général du PAM se sont vite répandues. C’est ce que rapporte le quotidien “Assabah” dans son édition de ce lundi 16 novembre. Ancien ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la recherche scientifique dans le gouvernement El Fassi, Akhchichine est actuellement président de la région de Marrakech-Safi.

Concernant les récentes déclarations du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, qui remettait en cause les résultats des élections réalisés par le PAM, le président du Conseil national a déclaré que «le PAM ne perdra pas son temps dans le commentaire des agressions successives portant atteinte à son parti ainsi que les batailles ubuesques qu’entreprennent de nombreux hommes d’État à l’encontre du PAM». Dans le même sens, Bakkoury a affirmé que si son parti ne répondait pas à des besoins concrets de la société marocaine, il aurait disparu depuis bien longtemps».

Pour ce qui est du parcours politique du PAM, le président du Conseil national a souligné que son parti «avance d’une manière stable et sereine dans ses choix politiques, aussi bien pour ce qui concerne la vision stratégique qu’adopte le gouvernement vis-à-vis de l’intérêt public que par rapport à son discours populiste».

Il a également ajouté : «Voilà, aujourd’hui, notre pays paie à prix fort l’échec du gouvernement quant à sa gestion des politiques publiques. À une année de la fin de son mandat, l’actuel gouvernement n’a même plus le temps de rattraper ses erreurs. Le projet de Loi de Finances 2016 n’est qu’une preuve de la défaite assurée de l’actuel gouvernement».

Par Mouna Qacimi
Le 16/11/2015 à 10h50