PAM: le retour fracassant de Fatima-Zahra Mansouri

Fatima-Zahra Mansouri et Ilyas El Omari.

Fatima-Zahra Mansouri et Ilyas El Omari. . DR

Revue de presseKiosque360. Après s'être éclipsée durant un long moment, Fatima-Zahra Mansouri reprend du service à la tête du conseil national du PAM et va convoquer une session ordinaire pour avril. De quoi ajouter au flou qui entoure la situation générale au sein du parti du Tracteur. Explications.

Le 29/03/2018 à 19h54

Fatima-Zahra Mansouri, ancienne maire de Marrakech et présidente du conseil national du PAM, n'a finalement pas démissionné de son poste. Selon Assabah, dans son édition de ce vendredi 30 mars, elle a repris ses activités à la tête du conseil national dont elle a présidé la réunion du secrétariat en début de semaine.

Lors de cette réunion, écrit le journal, il a été question de l'examen du rapport de la commission nationale instaurée après la pseudo-démission du secrétaire général Ilyas El Omari. Mais ce n'est pas tout. Fatima-Zahra Mansouri a décidé de convoquer la 23e session ordinaire du conseil national pour le mois d'avril.

Ce qui pose problème, explique Assabah, car la session extraordinaire, tenue en octobre dernier, est toujours ouverte. "De l'absurde politique", commente un dirigeant cité par Assabah sous le sceau de l'anonymat et qui estime que cela consacre la manière anormale avec laquelle le PAM gère les décisions de ses instances. "A quoi cela rime-t-il de mobiliser des gens, mettre en place une commission nationale pour étudier les scénarios de renouvellement des instances du parti et venir après faire table rase de six mois de travail?", poursuit la source du quotidien.

Pour sa part, Mehdi Bensaid, membre du secrétariat du conseil national, tempère en avançant qu'il aurait suffi de trouver le moyen de dépasser la problématique de la session extraordinaire restée ouverte. "C'est un problème d'ordre organisationnel qui n'implique pas de différends politiques", a-t-il déclaré à Assabah. Un autre dirigeant PAMiste regrette une perte de temps qui aurait pu permettre au parti de travailler sur l'évaluation des politiques publiques, voire d'élaborer sa vision du modèle de développement économique.

Visiblement, pour contourner tous ces problèmes, la direction du parti a convoqué une sorte de retraite, ce week-end à Marrakech, en présence des membres du bureau politique, du bureau fédéral et des sections des jeunes et des femmes.

Par Moncef El Fassi
Le 29/03/2018 à 19h54