Parlement: lancement ce lundi 11 avril 2022 de la traduction simultanée en amazigh, non sans quelques imperfections

La Chambre des représentants, lundi 11 avril 2022, lors des débuts de la traduction simultanée de la langue arabe à la langue amazigh, à la première séance des questions orales de la session d’avril.

La Chambre des représentants, lundi 11 avril 2022, lors des débuts de la traduction simultanée de la langue arabe à la langue amazigh, à la première séance des questions orales de la session d’avril. . Le360

Plusieurs députés de la Chambre des représentants ont salué ce lundi 11 avril 2022, lors de la première séance des questions orales de la session d’avril, le début de la traduction simultanée de la langue arabe à la langue amazigh, regrettant néanmoins que des imperfections techniques subsistent encore.

Le 11/04/2022 à 17h23

Ce sont des députés harakis du Mouvement populaire (MP, opposition d’obédience amazigh) qui ont soulevé cette question de la traduction de l’amazigh. «Il faut que désormais cette traduction prenne en compte les différents dialectes amazighs régionaux», a déclaré lors de cette séance publique, Mohamed Ouzzine, député et membre du bureau politique du MP.

Un autre député a pointé des problèmes d'ordre technique liés à la traduction simultanée de l’arabe à l’amazigh, appelant le bureau de la Chambre des représentants à remédier le plus rapidement possible à cette défaillance.

Une autre imperfection technique est apparue lorsque le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des compétences, Younes Sekkouri -qui répondait à une question prononcée en amazigh- est intervenu dans l’hémicycle pour dire que la traduction, cette fois-ci de l’amazigh à l’arabe, ne fonctionnait pas.

Il a été vite et sèchement stoppé par la présidente de la séance, Nadia Touhami. La seule et possible raison de cet arrêt brutal de l’intervention du ministre aurait pour explication que le système de traduction mis jusqu’ici en place n’est pas aussi performant que le laisse croire le bureau de cette instance législative, selon les observateurs.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Brahim Moussaaid
Le 11/04/2022 à 17h23