Phosphate marocain: la décision de la justice panaméenne est sage, selon un expert français

55.000 tonnes de phosphates marocains étaient transportées par le Cherry Blossom.

55.000 tonnes de phosphates marocains étaient transportées par le Cherry Blossom. . M.L. Jacobs. MarineTraffic

La décision de la cour maritime du Panama affirmant qu'il n’y a aucune preuve démontrant que le polisario est le propriétaire de la cargaison de phosphate en provenance de Phosboucraa est sage puisqu’on ne peut rien reprocher au Maroc, a affirmé l’expert français Henri-louis Védie.

Le 10/06/2017 à 14h03

Il n’y a aucun argument contre le Maroc, d’autant plus que le phosphate de Phosboucraa est marocain, a insisté Henri-Louis Védie dans une déclaration à la MAP, soulignant que les richesses des provinces du sud du Royaume profitent à ces provinces grâce aux investissements. Il a par ailleurs fait observer qu’il y a de nouvelles autorités onusiennes qui veulent chercher une solution au conflit autour du Sahara au moment où le polisario veut mettre de l’huile sur le feu et brouiller les cartes de la nouvelle équipe onusienne.

Dans un communiqué, l’OCP avait indiqué jeudi que l’action infondée intentée par "le front polisario" contre le propriétaire du navire Ultra Innovation transportant une cargaison de phosphate marocain en provenance de Phosboucraa, a été rejetée mercredi par la cour maritime du Panama. "La Cour panaméenne déclare qu’une cour nationale n’est pas la juridiction compétente pour se prononcer au sujet d’une affaire politique internationale", a souligné l’OCP, ajoutant que "le jugement de la cour révèle par ailleurs qu’il n’y a aucune preuve démontrant que la cargaison appartient aux requérants".

"En décidant qu'une cour nationale n'est pas le lieu approprié pour considérer des allégations sans fondement et purement politiques, la cour panaméenne met en échec les tentatives du front polisario de nuire au développement économique et social important de la région et de contourner le processus politique présentement en cours sous l’égide du Conseil de Sécurité des Nations unies", avait précisé l'OCP.

Le 10/06/2017 à 14h03