Polisario: des milliards détournés et des projets en Algérie

Tindouf.

Tindouf. . DR

Revue de presseKiosque360. Un courant d’opposition dans les camps de Tindouf est monté au créneau pour dénoncer le détournement de sommes d’argent colossales et le financement de projets en Algérie. Une bande de Rabouni coordonnait dans ce sens avec sa complice à Alger, dont les membres sont écroués aujourd’hui.

Le 31/05/2019 à 20h04

Les thèses des séparatistes du Polisario se sont complètement effritées. Aucun thème n’est désormais vendable sur place, à Alger ou ailleurs, pour manipuler l’opinion publique dans les camps de Tindouf et lui faire croire qu’il y a encore quelque chose qui s’appelle «l’autodétermination» ou le référendum.

En effet, aujourd’hui, l’affaire des détournements de sommes d’argent colossales a été mise à nu par un courant de l’opposition. Selon le quotidien Al Ahdath, qui rapporte cette information dans son édition du week-end du 1er et 2 juin, cette «bande de dirigeants du Polisario, installée à Rabouni» est également accusée d’avoir lancé et financé des projets en Algérie. Dans ce cadre, les voix de l’opposition appellent les Algériens à exercer des pressions sur la justice algérienne en vue d’ouvrir une enquête sur ces affaires de détournement de fonds du Polisario, le lancement de projets en Algérie et le financement d’autres.

Les voix de l’opposition du courant Khat Achahid accusent clairement et ouvertement des caciques du régime de Bouteflika, dont certains sont écroués aujourd’hui, et appellent la justice algérienne à démêler cet écheveau. Aujourd’hui, les projecteurs sont braqués sur les manœuvres, violations des droits humains, dilapidations des aides humanitaires et autres détournements des fonds du Polisario, ainsi que ses connexions avec les criminels et les trafiquants en tous genres.

De plus, poursuit le quotidien, le mythe du Polisario représentant des Sahraouis s’est effrité dans les camps de Tindouf. Le courant Khat Achahid, qui avait déjà saisi le sommet de l’Union africaine à Nouakchott, compte soulever la question aux Nations unies. C’est dire que l’étau se resserre de plus en plus autour des dirigeants du Polisario, qui gère les camps de Tindouf comme leur propre fonds de commerce.

Par Mohamed Younsi
Le 31/05/2019 à 20h04