Polisario: échecs en série en 2017

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Revue de presseKiosque360. La fantomatique RASD ne constitue pas un handicap pour la diplomatie marocaine en Afrique. En effet, la présence comme l’absence de cette coquille vide ne dérange pas le royaume qui poursuit sereinement l’enracinement de sa politique africaine.

Le 29/12/2017 à 23h12

L’année 2017, qui a démarré par un retour triomphal du Maroc à l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, aura été celle de tous les revers diplomatiques et politiques pour le Polisario et ses commanditaires, notamment les généraux algériens.

En effet, les ennemis de l’intégrité territoriale du royaume ont essuyé des échecs cuisants, en manœuvrant sur tous les plans pour entraver la concrétisation de ce projet politique dont la finalité est de servir la cause africaine. «Le Maroc a entamé l’année 2017 en gagnant la bataille du retour à l’Union africaine et l’a achevée en brisant le tabou d’assister aux côtés du Polisario aux sommets africains», titre le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 30 et 31 décembre.

Le quotidien, qui revient le retour du Maroc à sa famille institutionnelle africaine lors du sommet d’Addis-Abeba, en présence du roi Mohammed VI, explique que le royaume n’opte plus pour «la politique de la chaise vide», en acceptant, sans toutefois la reconnaître, la fantomatique RASD dans les sommets africains. L’objectif du Maroc est de poursuivre son leadership africain, l’enracinement de son africanité, le renforcement de sa coopération avec les pays africains et la concrétisation de projets structurés et structurants pour l’Afrique et les Africains.

Dans ce cadre, la coquille vide du Polisario ne constitue plus un handicap et sa présence n’entrave plus la mise en œuvre des orientations africaines du Maroc. D’ailleurs, rappelle le quotidien, les manœuvres des commanditaires de cette entité fantomatique ont été tuées dans l’œuf lors du sommet d’Abidjan que les séparatistes avaient tenté d’exploiter médiatiquement et politiquement pour faire entendre leur voix. Mais le succès virtuel qu’ils avaient vendu dans les camps s’est rapidement heurté à la réalité des choses. La thèse s’est effritée et le désespoir est de plus en plus général. 

Par Mohamed Younsi
Le 29/12/2017 à 23h12