Ramtane Lamamra, ce mégaphone d'un régime algérien en rupture de ban

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, triste symbole d'une hostilité anti-marocaine gratuite.

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, triste symbole d'une hostilité anti-marocaine gratuite. . dr

S'il y a un "art" où le ministre algérien des Affaires étrangères devrait exceller, c'est la "diplomatie du mégaphone"! Ses récentes gesticulations phonétiques au sujet du retour du Maroc au sein de l'Union africaine renvoient plutôt une piètre image d'un régime algérien dépassé par les événements.

Le 26/11/2016 à 14h41

Ramtane Lamamra n'a qu'une "idée" et une seule pour l'Afrique. Entraver "vaille que vaille" le retour du Maroc au sein de l'Union africaine! Alger n'a aucun projet pour l'Afrique, "marché de l'avenir", face au Maroc qui, sous l'impulsion d'un roi stratège et pragmatique, a développé une véritable stratégie de développement pour le continent, "berceau de l'Humanité". Alger ne produit rien, en dehors des hydrocarbures, qui sont plutôt le produit de la Terre (98% des exportations et 60% des recettes de l'Etat algérien). Le Maroc n'a pas d'hydrocarbures, il a des idées et une confiance dans ses propres capacités, celle d'un roi éclairé et debout et de citoyens rompus à l'effort, pour permettre à leur pays de se développer, d'avancer pour rejoindre les premiers rangs dans le concert des Etats développés.

Pourquoi cette précision, aujourd'hui? Une cabale haineuse orchestrée par le régime d'en face, sous-traitée au "pitbull de la diplomatie algérienne", Ramtane Lamamra, se déchaîne à l'encontre du Maroc, qui se prépare à opérer un retour en force au sein de l'Union africaine, en perspective du prochain Sommet des chefs d'Etat et de gouvernements africains, prévu en janvier 2017 à Adis Abeba, en Ethiopie. Alger sait pertinemment que ce retour impliquera forcément sa rélégation au second plan, après avoir profité de l'absence plus que trentenaire du royaume pour faire main basse sur cette structure panafricaine, avec la complicité de Pretoria (Afrique du sud) et d'Abuja (Nigeria).

Le "ramdam" suscité autour du retrait des monarchies du Golfe, en soutien au Maroc et en protestation contre l'affichage scandaleux d'un fanion de la "RASD", lors du Sommet afro-arabe organisé mercredi dernier à Malabo, en Guinée Equatoriale, s'inscrit dans le cadre de cette campagne algérienne haineuse appelée à s'exacerber dans les prochains jours.

La déclaration faite par Ramtane Lamamra, lors d'un récent passage dans l'émirat du Qatar, après les Emirats Arabes Unis, où il a été "quémander" des aides pour la survie du régime de son pays, demeuré prisonnier de la rente pétrolière, trahit des signes de nervosité qui n'auraient d'égale que cette peur de voir le Maroc réussir. Peur de voir ce "joujou" qu'est le Polisario, créé et entretenu à coups de pétrodollars (300 milliards déboursés au FP, depuis sa création en 1973), éjecté de l'Union africaine, au profit du Maroc.

Commentant la décision du Maroc de réintégrer l'UA, le "diplomate" algérien a hypocritement souhaité "la bienvenue" à ce retour en martelant, sur le ton du sarcasme, que "le Maroc serait le 55ème Etat membre de l'Union africaine et sera traité sur un pied d'égalité avec la "RASD""! Passons outre la malveillance du "pitbull" édenté, -le succès du Maroc semble lui avoir fait perdre tous ses mollaires-, pour nous arrêter sur le ridicule de son cri canine. De quel droit alors, et de quelle irresponsabilité, ce "diplomate" d'en rire se permet-il de "décider" du retour du Maroc au sein de sa famille africaine? Le Maroc a-t-il demandé la "permission" à Alger, un pays africain comme les autres, pour réintégrer l'UA? Qui a dit que le ridicule ne tue pas?

Par Ziad Alami
Le 26/11/2016 à 14h41