Ratissage de la frontière avec l’Algérie en prévision d’infiltration de terroristes

Une faction des soi-disant "Ansar Eddine", groupe terroriste dirigé par l'Algérien Lyad Ag Ghali actif à la frontière algéro-malienne. 

Une faction des soi-disant Ansar Eddine, groupe terroriste dirigé par l'Algérien Lyad Ag Ghali actif à la frontière algéro-malienne.  . DR

Mobilisation sécuritaire maximale à la frontière est du royaume avec l’Algérie, après une alerte lancée par Interpol sur la circulation de pas moins de 60 combattants algériens de Daech prêts à commettre des attentats terroristes.

Le 07/05/2015 à 20h09

Les autorités marocaines sont sur le pied de guerre à la frontière Est du royaume avec l’Algérie, où des hélicoptères de la gendarmerie royale procèdent à un ratissage grandeur nature. Cette mobilisation sécuritaire intervient alors que la police internationale, Interpol, vient d’alerter l’Algérie sur la disparition des écrans radars de pas moins de soixante terroristes algériens affiliés à Daech et qui seraient prêts à lancer de potentielles opérations kamikazes.

Ce nouveau développement , extrêmement dangereux, survient alors que le wali de l’Oriental a confié, mardi dernier, lors d’un point de presse à Jérada, l’inquiétude des autorités marocaines quant au risque d’infiltration au Maroc de terroristes de Boko Haram parmi les vagues d’émigrés subsahariens en provenance du Nigéria.

Face au tour de vis sécuritaire en Europe, après la tragédie des noyades à répétions au large de Lampeduza, en Italie, il se pourrait que la pression change de camp et que les vagues d'émigrés subsahariens se tournent vers le nord du Maroc, via la frontière algérienne poreuse.

Par Ziad Alami
Le 07/05/2015 à 20h09