Rebbah et El Azami créent des tensions au sein du PJD

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Revue de presseKiosque360. Des tensions seraient apparues au sein du PJD suite à la candidature de deux de ses leaders au poste de président de l’Association des présidents des communes. Il s’agit de Aziz Rebbah et Driss El Azami El Idrissi. Benkirane aurait pour sa part, déjà fait son choix entre les deux hommes.

Le 19/12/2016 à 22h33

Le Parti de la Justice et du développement (PJD) vit une grave crise interne à cause de deux anciens ministres, élus maires de leurs villes en 2015 et tous deux candidats au poste de président de l’Association des présidents des communes, rapporte Al Akhbar dans son édition du mardi 20 décembre, tout en précisant que l’élection du nouveau président est attendue pour le même jour.

En effet, Aziz Rebbah et Driss El Azami El Idrissi sont tous deux candidats à ce poste pour remplacer le président sortant, Ilyass El Omari. La même source indique que, pour le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, le choix est vite fait: il préfère voir l’ancien ministre du budget à la tête de cette association plutôt que Aziz Rabbah, ancien ministre de l’Equipement, du transport et de la logistique. Cette situation aurait ainsi provoqué un déchirement parmi les membres du parti, entre ceux qui s’inscrivent dans la lignée d’Abdelilah Benkirane et ceux qui, au contraire, préfèrent voir Aziz Rebbah président, vu qu’il a déjà une première expérience au sein de cette association dont il est l’actuel vice-président.

Par ailleurs, Al Akhbar rapporte que, selon ses propres sources, le président sortant, Ilyass El Omari, aurait engagé des négociations en coulisses avec des dirigeants du PJD pour que les deux partis se partagent le nombre de sièges disponibles dans le bureau dirigeant de l'Association des présidents des communes.

Le journal ajoute qu’il existe actuellement un accord sur la composition de 80% de ce bureau, ainsi que sur les principaux amendements que les deux partis auront à apporter au règlement intérieur de l’association, notamment celui concernant, justement, le mode d’élection du président. Il serait ainsi proposé de recourir à un vote direct lors de l’assemblée générale de l’association, au lieu de laisser les membres du bureau dirigeant élire le président, comme cela se faisait jusque-là.

Par Fayza Senhaji
Le 19/12/2016 à 22h33